L’une des plus belles surprises séries de l’année c’est Broad City. En effet, c’est en seulement un épisode (le pilote), que j’ai été charmé par le ton et la liberté d’écriture
de Broad City, nouveauté de Comedy Central. Il faut dire que la chaîne leur permet de parler de tout. Si beaucoup pourraient faire rapidement des liens entre
cette série de Ilana Glazer et Abbi Jacobsen avec celle de Lena Dunham (Girls sur HBO), je trouve qu’au
contraire, les deux séries sont assez différentes. Ici on parle de l’amitié de deux femmes qui sont embringuées dans un aventure à New York et que l’on va apprendre à connaître au rythme de leurs
galères à la fois dans leurs relations amoureuses, amicales mais aussi professionnelles. Tout ce qui peut toucher de près ou de loin à des personnages comme ces deux femmes. La série fait donc
preuve d’originalité alors que la plupart de ses épisodes sont des sortes de petits laboratoires merveilleux. Que cela soit par exemple leur journée complètement surréaliste à North Brother
Island dans « Working Girls » ou encore toute cette aventure complètement barrée dans « Stolen Phone », histoire de prouver encore une fois
que la série est très actuelle. Dans sa manière de parler de ces femmes, de la ville de New York et de cette vie trépidante qui attend ces femmes à chaque coin de rue, je trouve que Broad
City est une petite merveille.
Il y a donc bien évidemment des tas de dialogues savamment écrits et nourris avec quelques belles blagues réellement amusantes. Ce n’était pas facile d’associer à la fois la relation de ces
femmes, le côté ultra surréaliste et hipster sur les bords de la série à de la comédie accessible à tous. Car justement, ce n’est pas une comédie qui se veut fermée à un certain groupe de
téléspectateur. Bien au contraire, les thématiques sont universelles et vous comme moi pouvons nous retrouver dans certaines intrigues car cela nous ait forcément arrivé. Je pourrais parler du
merveilleux « Apartment Hunters » mais je pense que je préfère encore plus « Fattest Asses ». Il y a là dedans des tas de sujets qui
sont épilogués durant une vingtaine de minute sans qu’il n’y ait de prise de tête. Il y a donc des personnages complètement incongrus que l’on n’aurait probablement pas rencontré ailleurs, comme
celui incarné par Fred Armisen (Portlandia) au début de la saison. Broad City s’amuse de la culture des rendez-vous galants d’aujourd’hui, des
relations sexuelles et de leurs petites frayeurs (le préservatif qui ne va pas tenir, forcément). Tout ça permet de s’amuser encore et encore jusqu’à même nous offrir un clip qui n’a semble t-il
rien à voir avec le reste mais qui va tout de même réussir à s’incruster de façon intelligente.
Meilleur épisode : 1.09 « Apartment Hunters »
Pire épisode : 1.02 « P*$$y Weed »
Place dans le classement de l’an dernier : Nouvelle entrée