Cinéma : sorties de la semaine + Fastlife + Transformers !

Publié le 16 juillet 2014 par Diesemag @diesemag

Au cinéma en cette semaine de fête nationale, deux films très attendus, pour deux raisons totalement différentes, l’un étant un blockbuster et l’autre une première réalisation.

Le 16/07 : on retrouvera au rayon géant du box-office, Transformers 4 : L’âge de l’extinction de Michael Bay (Paramount Pictures France).

Synopsis : alors que Cage, père de famille, pense avoir trouvé une ferraille de plus au fin fond de son Texas natal, il se rend compte qu’il est tombé sur Optimus Prime, le leader des Autobots. Cela ne tarde pas à attirer l’attention de quelques opposants aux Transformers menés par l’ignoble Savoy, au moment même où des scientifiques semblent avoir trouvé leur secret de fabrication et qu’une nouvelle série de Decepticones a décidé une fois de plus de détruire la race humaine.

Pour ce nouveau volet, le réalisateur que l’on ne présente plus décide enfin d’aborder une nouvelle facette de l’histoire. En effet, les hommes ont enfin compris comment ça marche, les voitures qui font du break-dance, il était temps ! Mais, les pauvres robots, à l’instar de leurs compères étranges, les X-Men, doivent aussi, alors même qu’ils essayent de sauver la race humaine, se taper des désagréments dûs aux gens qui les contestent et ne voient dans leur différence qu’une menace de plus.

Pour ces nouvelles aventures, Shia Laboeuf, désormais trop occupé à se créer une personnalité à coups de substances illicites est remplacé par une valeur sûre du film d’action, Mark Wahlberg et ce n’est pas le seul qui disparaît de la franchise. Le film est donc conseillé aux vrais adorateurs des Autobots en leur souhaitant que Michael Bay ait gagné en lisibilité dans le déplacement de ses robots, tant est-il qu’il a reçu une leçon du genre avec le Pacific Rim de Guillermo Del Toro pour ce qui est des combats des géants métalliques.

La première réalisation est celle de Thomas Ngijol avec Fastlife (Europacorp).

Synopsis : aller toujours plus loin, plus vite, pour briller aux yeux des autres : telle est la devise de Franklin, trentenaire mégalo, obnubilé par l’envie de briller à n’importe quel prix. Il devra choisir entre devenir un homme et continuer à jouer la fastlife.

À l’instar d’autres humoristes issus du Djamel Comedy Club comme Amel Chahbi (Amour sur place ou à emporter) ou de La bande à Fifi comme Reem Kherici (Paris à tout prix),Thomas Ngijol passe derrière la caméra et cette fois il y va tout seul, comme un grand, après deux films réalisés à quatre mains avec son acolyte de toujours, Fabrice Eboué. Un énorme défi à relever pour celui que certains ont toujours considéré comme les jambes du duo alors qu’on accordait volontiers la tête à son compère. Il choisit de nous conter l’histoire d’un magnifique looser, plus adepte de la tchatche et du m’as-tu-vu que du travail et semble avec beaucoup d’humour poser le problème des clés de la réussite et de sa longévité dans un monde où les héros modernes, ceux qui servent d’exemples à beaucoup de jeûnes aujourd’hui, semblent ne rien faire de leur vie. Il en profite au passage pour s’offrir un vrai kiff, en invitant des potes à la fête comme le rappeur Kaaris, qui fait plus qu’une apparition dans le film, s’offre un retour au pays natal qu’il n’a pas peur d’égratigner en exposant ses mauvais côtés, et nous récompense d’une bande son impec, montrant son amour pour la bonne zik. À noter qu’il s’est entouré d’un Olivier Lemarchal, acteur réalisateur carrément délirant, loin de ses rôles de gros durs au cinéma et à la télévision crédibilisés par son passage à la brigade criminelle de Versailles. De Julien Boisselier, acteur et metteur en scène de théâtre, mais aussi de sa compagne, Karole Rocher, bonne actrice trop rare, rappelée au bon souvenir du public par Polisse pour lequel elle a obtenu une nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle et qui s’est elle aussi essayée à la réalisation avec le clip de Benjamin Biolay Aime mon amour. Une bonne équipe donc sur le papier. Énormes éclats de rires assurés et vérifiés par l’équipe de Diesemag, à voir s’il va réussir à convaincre le grand public !

Outre ces deux films qui sentent bon le carton plein, Catherine Deneuve retrouve un de ses réalisateurs préférés, André Téchiné dans L’homme qu’on aimait trop (Mars Distribution), présenté au dernier Festival de Cannes.

Synopsis : Renée, ancienne propriétaire du casino Le palais de la Méditerranée à Nice se bat 30 ans plus tard pour faire condamner celui qui, pour elle, est responsable de la disparition de sa fille Agnès. En effet, Agnès est une femme fragilisée par un récent divorce lorsqu’elle rencontre celui qui est alors l’homme de confiance de sa mère, Maurice. Après l’avoir séduite, l’avocat de 10 ans son aîné réussit à la détourner de sa génitrice, l’amenant à s’associer avec le concurrent direct de cette dernière, avant de l’abandonner. Renée perd alors le casino, puis sa fille qui disparaît sans laisser de trace après une tentative de suicide. Comment faire condamner un présumé criminel sans preuve et surtout sans corps ?

Inspiré par l’histoire vraie de la disparition irrésolue d’Agnès Le Roux, le film vaut le détour pour la capacité d’André Téchiné à exhumer le drame familial qui se cache derrière cette histoire de gros sous. Adoré par ses acteurs qui lui reconnaissent une grandeur d’âme dans sa direction et par ses pairs qui ont souvent récompensé sa vision, le réalisateur a choisi Guillaume Canet pour incarner le séducteur maléfique et Adèle Haenel comme sa proie. On a hâte de voir le réalisateur du film Les petits mouchoirs, enfin déclarer un peu de sex-appeal. De plus, ce film sera peut-être celui de la reconnaissance du grand public d’une autre Adèle (outre Adèle Exarchorpoulos) dans le cinéma français.

Pour finir la semaine, un concentré d’acteurs de haut vol rassemblés dans une histoire d’amour digne des romans de Marc Levy, The Face of love d’ Arie Posin (Chrysalis Film).

Synopsis : Nikki qui se remet tout doucement de la perte de son grand amour, croise cinq ans plus tard son double parfait et décide de le séduire.

Un peu de romantisme dans ce monde de brutes, même si le réalisateur est peu connu, on y retrouve la plutôt rare mais pourtant très bonne actrice Annette Bening, accessoirement Mme Warren Beatty à la ville, ou encore Robin Williams, l’inoubliable Mme Doubtfire. Plus inattendu car dans un rôle totalement à l’opposé de ceux de méchants qu’on adore détester, Ed Harris va nous faire comprendre pourquoi une certaine presse l’a surnommé le sex-symbol des femmes intelligentes. À voir son physique, on est prêt à croire que la beauté d’un homme ne siège pas dans la quantité de poils qu’il a sur le caillou !

L’action, la frime, la tchatche, la famille et l’amour, tel est le menu de la semaine. Et vous quel sera le vôtre ? Opterez-vous pour des épices ou une petite douceur ? N’hésitez pas à nous faire partager, ou nous donner d’autres idées, et en attendant, bonnes séances !!!

#Shona