Leïla Shahid ou la vérité des faits... vrais

Par Sergeuleski

   Leïla Shahid, ambassadrice palestinienne auprès de l’Union européenne sur France 24 à propos du lancement par l'armée israélienne de l'opération «bordure protectrice» ; à ce jour, 210 morts dont 70% de civils (hommes, femmes et enfants) sont à déplorer côté palestinien.

   A noter l'acharnement de l'animatrice ventriloque - dite "journaliste" -, de France 24 qui défend, mordicus, son salaire et son emploi en occultant sciemment la vérité des faits... vrais, depuis 1967, soit 47 ans d'occupation, comme le rappellera Leïla Shahid.

   Pour prolonger ce rappel de faits aussi têtus qu'accablants pour Israël, un texte de Chris Hedges traduit en français (l'original en langue anglaise : ICI

"Israel Is Captive to Its ‘Destructive Process’". Article paru dans Truthdig, le 14 juillet 2014.

   En Français sur Médiapart :

        "Dans son ouvrage « La destruction des Juifs d’Europe », Raul Hilberg (1) a dressé la chronique d’un processus de répression qui était au départ « relativement modéré » mais qui a conduit, pas à pas, à l’Holocauste. Commençant par une discrimination légale, il s’est terminé dans le massacre. « Ce processus de destruction était un développement qui débuta prudemment et se termina sans aucune retenue », écrivait Hilberg.


Au cours des dernières décennies, les Palestiniens ont enduré un « processus de destruction » similaire. Ils ont été progressivement dépouillés des libertés civiles fondamentales, se sont fait voler leurs biens, dont une grande partie de leur terre et souvent leurs maisons, ont souffert des restrictions croissantes sur leurs mouvements physiques, ont été empêchés de faire du commerce et des affaires, en particulier la vente de leur production, et se sont retrouvés de plus en plus appauvris et finalement piégés derrière des murs et des clôtures de sécurité érigés autour de Gaza et de la Cisjordanie.

« Le processus de destruction [des Juifs européens] s’est déployé selon un modèle précis », écrivait Hilberg. « Cependant, il ne s’est pas déroulé en suivant un plan de base. Aucun bureaucrate n’aurait pu prédire, en 1933, le type de mesures qui seraient prises en 1938, et il n’était pas non plus possible en 1938 de prédire la configuration de l’entreprise de 1942. La destruction fut une opération poursuivie pas à pas ; rare furent les cas où le fonctionnaire pouvait voir plus loin que le but de la phase en cours."

   La suite sur Médiapart : ICI

 1 - A toutes fins utiles... un examen critique de cet ouvrage est disponible ICI

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Pour prolonger, cliquez : Opération bordure protectrice