[Livre] Armageddon Rag – George R.R. Martin

Par Tix @ThierryTix

États-Unis – 1983

  • PRÉCISIONS

Auteur : George R.R. Martin
VO : The Armageddon Rag
Publication originale : 1983
Publication française : 1985
 

  • NOTE GLOBALE :


 

  • DE QUOI ÇA PARLE ?

Baby, you cut my heart out
Baby tu m’as arraché le cœur chantait le Nazgûl
Baby, you made me bleeeeed !
Baby tu m’as fait saigneeeer !
Il ferma les yeux et écouta, et c’était presque comme si une décennie s’était soudain envolée, comme si West Mesa n’avait jamais eu lieu, comme si Nixon était encore à la Maison Blanche et que la guerre du Viêt-nam faisait toujours rage et que le Mouvement était encore bien vivant. Mais quelque part, parmi les lambeaux de ce passé, une chose demeurait la même : Jamie Lynch était mort. Et on lui avait bel et bien arraché le coeur…
Jamie Lynch, alias « Sauron », l’ancien impresario du Nazgûl.

  • NOS AVIS

Mickdeca :

Allez on met du rock et on commence a écrire cette chronique Mickdeca!

Armageddon rag est le premier roman que je lis de l’auteur Georges R.R. Martin célèbre pour sa saga littéraire, Le Trône de Fer. Sandy Blair écrivain revient au journalisme pour enquêter sur le meurtre de Jamie Lynch, manager du groupe de rock dissous Les Nazgûl. Ce retour au travail de terrain est une bénédiction pour Sandy, resté bloquer à la page 37 de son prochain roman. Ainsi le fil conducteur sert à merveille le propos de l’auteur, qui ne parle pas que de rock mais surtout de la nostalgie, avec des rencontres d’anciennes amis, frères idéalistes, hippies reconvertis, moyen à peine dissimulé pour raconter la vie passé de Sandy.

La deuxième partie du roman plonge dans le fantastique, une séquence moins bonne que précédemment. Le fantastique arrive très tard comme un cheveux sur la soupe, fade et avec l’impression de gène buccal (ici plus littéraire). Il y aussi les retournements de situations attendus, qui font choux blanc arrivé à la fin.

Au niveau de l’écriture, le phrasé de George R. Martin est fluide, avec de belles images, et une prose toujours délicate, sensible, mélodieuse un très bon point qui rassure face au Trône de Fer faisant peur par son épaisseur, si c’est bien écrit le nombre de pages passe mieux.

La musique est omniprésente dans le roman, chaque début de chapitre cite une musique, une bonne indication d’écoute pendant la lecture. Le groupe fictif les Nazgûl, référence hommage à Tolkien, ont leur propres morceaux musicaux, chansons qu’au fil de la lecture on réussit a imaginer (et même mémoriser), on entend les différentes sonorités, les timbres de voix de chaque musicien, les rythmes changeant selon les morceaux. Ainsi l’auteur pousse le lecteur plus loin que l’univers visuel, il nous libère dans un monde sonore.

Voilà donc une très bonne surprise, merci à Livraddict et Folio pour ce partenariat et cette excellente lecture.

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