Le cinéma belge francophone flamboie à Cannes

Par François Collette

Les double palmés belges, inoxydables membres du club de Thierry Frémaux, l’amphitryon du Festival de Cannes comme l’a nommé jadis le journal La Croix, ont donc présenté hier soir avec succès leur dernier opus « Le silence de Lorma » qui heureusement ne laisse pas un goût de déjà vu chez ces accros du film social.

Le cinéma belge francophone – et wallon en particulier - ne se limite pas, dieu merci, aux frères Dardenne puisque pas moins de cinq films sont présents cette année sur la Croisette. Deux films de jeunes réalisateurs bourrés de talent sont programmés à la Quinzaine des Réalisateurs (« Eldorado » de Bouli Lanners et « Elève libre » de Joachim Lafosse) et deux autres dans la section Semaine de la critique (“Rumba” de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy et un court-métrage « Home » d’Ursula Meier).

Le cinéma des Belges du sud, issu d’une communauté d’un peu plus de 4 millions d’habitants, se porte donc à merveille tout en gardant une personnalité qui ne peut en aucun cas l’assimiler au cinéma « français ». 

Il y a les « cinéastes » de plus en plus connus et réputés sur la scène internationale (la liste est longue) mais aussi les innombrables jeunes acteurs qui irradient le cinéma « français » au point qu’en France du petit bout de la lorgnette on les assimile à des Français. Pour n’en citer qu’une : Cécile de France. Cherchez les autres …

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Photo : lepoint.fr