La rentrée littéraire 2014... côté étranger. (3ème partie)

Par Mademoizela
Je n'ai pas été emballée par les extraits proposés.Haruki Murakami: L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage.
A part le bon exercice de diction que nous efforcent à faire le nom de l'auteur et le titre, je n'ai pas vu grand intérêt à la lecture de l'extrait.Le résumé du Magazine Lire: "Ils étaient cinq amis à Nagoya, inséparables compagnons liés tout au long du lycée [...] : Akamatsu, le pin rouge" [...], Ômi la "mer bleue" et [...] Shirane, "la racine blache", et Kurono, "le champ noir". [...] Tsukuru Tazaki, le seul incolore de la bande."
Je poursuis avec mon propre résumé du résumé: un jour le dernier personnage nommé se fait exclure du groupe et cela le traumatisera à vie. Comment se reconstruire après ça? Comment régir? Que faire? Comment vivre? Réponse dans le roman!

Le résumé me plaît mais l’extrait proposé est vraiment hermétique et assez insupportable. Je ne me vois pas subir ce style pendant 384 pages. peut-être est-ce une grossière erreur...

Fonds Perdus de Thomas Pynchon.C'est complexe, abstrait. Littéralement, je n'ai rien compris de l'extrait. Je ne saurais en parler en fait. Je suis frustrée. Aussi surprenant qu'il puisse paraître mais le résumé de Lire me semble à des années-lumières de ce que j'ai lu.Selon Lire, "plus linéaire et moins complexe"ce roman est sans doute "l'un des plus accessibles de Thomas Pynchon"... Je me demande bien ce que peuvent donner les autres.

"Mars 2001: quelques mois après l'éclatement de la bulle Internet, New York est encore sous le choc de cette déflagration, qui est venue mettre fin à une prospérité économique aussi formidable qu'éphémère. Au royaume des "point.com", on compte encore les morts -sauf chez [...] une petite start-up montée par le très louche Gabriel Ice. [...] Inspectrice des fraudes [...], Maxine Tarnow décide de se pencher sur cette drôle d'affaire..."Hmmm... Ca donne envie!

Un monde flamboyant de Siri HustvedtJ'ai bien aimé le début de l'extrait qui commence par une sorte de journal intime d'une femme Harriet Burden, artiste peintre,  qui raconte sa descente aux enfers. Elle assiste à la mort de son mari et doit garder le cap pour ses enfants mais ses efforts sont vains. Franchement, j'adore. Le passage sur Harriet s'arrête là et s'ensuit une sorte de dialogue théâtral entre Cynthia Clark et Hess, l'ancienne propriétaire de la galerie Clark. Elles parlent de cette fameuse Harriet et c'est tout. L'extrait n"en dira pas plus.Apparemment, c'est un roman très féministe. Je reste circonspecte quant à ce roman.
La chute des princes de Robert Goolrick.Nouvelle déception...Ce roman traite du rêve américain dans les années 1980: sexe, drogues et rock and roll. L'auteur nous montre la décadence de la société consumériste et hédoniste.L'extrait insiste surtout sur la débauche, l'argent, le sexe, les plaisirs éphémères. Overdoses en tout genre qui démantèlent ce fameux mythe du Rêve Américain.Les USA ne m'ont jamais fait rêver et je trouve que ce rêve made in USA est une grosse arnaque. Je préfère ma petite France, mon Europe, plus modestes, plus classiques...et sa Littérature. (Non, je ne suis pas chauvine...mais pas du tout du tout du tout...)