Amazir Casablanquette est un sorcier. Lui et sa famille descendent d’une longue et importante lignée d’êtres aux pouvoirs extraordinaires. Mais voilà, cette magie qui rend tout si facile, si possible est parfois très ennuyeuse. Chez Amazir, on ne fait par exemple jamais les courses puisque tout le monde peut faire apparaître n’importe quel repas devant soit. On va seulement acheter le pain pour passer pour une famille normale dans le quartier. Les enfants veulent une nouvelle console, un chevalet pour s’entraîner à la peinture… Ils n’ont qu’à faire apparaître l’objet de leur désir pour en profiter.
Alors, un beau jour, Amazir décide de ne plus être sorcier et récite une formule qui lui ôte tous ses pouvoirs ! Le petit garçon doit dorénavant apprendre ses mathématiques par lui-même ou séparer les jaunes des blancs et faire fondre du chocolat pour faire un gâteau. Tout lui prend beaucoup plus de temps mais c’est évidemment formidable ! Quelles sensations ! Mais quelle douleur ne ressent-il pas quand il ne peut empêcher qu’un accident se produise…
Amazir est un petit garçon de neuf ans en conflit avec ses origines. Il ne comprend pas pourquoi le monde ne peut être sauvé de toutes ses horreurs grâce aux pouvoirs des sorciers. A travers cette initiation qui veut lui faire comprendre qu’il doit rester qui il est coûte que coûte, le personnage d’Audren est obligé de se demander où est le vrai héroïsme. Se cache-t-il dans le désir de sauver l’humanité toute entière ou dans les actes simples, généreux et sincères de la vie de tous les jours ? Sa magie est le symbole de l’essence de chacun, de cette substance à laquelle il faut se mêler naturellement pour ne faire plus qu’un avec soi même. Elle est faite d’amour et de volonté. Il ne faut pas le rejeter mais l’accepter et la faire briller, être fier de ses pouvoirs à elle et de ce qu’ils permettront.
Mon sorcier bien-aimé est une lecture d’une grande richesse dont les ruses pour enseigner font rêver et amusent. La narration à la première personne, le petit Robert (qui apprend le dictionnaire par cœur pour épater son professeur), la baby sitter, Madame Ouatelse, accro à la caféine et beaucoup d’autres choses font également beaucoup rire.
Présentation de l’éditeur :
Prénom : Amazir Nom : Casablanquette Age : 9 ans Signe particulier : sorcier! Un vrai La preuve? Et tac, d’un claquement de doigt, je range ma chambre et tic, d’un coup de baguette magique, je fais mes devoirs. Vous ne me croyez pas? Très bien, de toute façon, aujourd’hui, j’ai décidé d’abandonner tous mes pouvoirs. Fini le transport en balai et autres sorcelleries : ça ne m’amuse plus. Et puis comment savoir si la belle Leslie Cocovino m’aime pour de vrai, si je l’ensorcelle? Renoncer à mes pouvoirs? Mon frère, le petit Robert, va penser que je suis tombé sur la tête et mon père, le grand sorcier William Casablanquette, ne va pas être content! Mais, tant pis. J’ouvre le vieux grimoire et je prononce la formule magique : Par le bazar du grand hasard. Faites qu’à tous mes pouvoirs Je dise enfin au revoir. Ça y est, je ne suis plus sorcier! Hou là là, qu’est-ce que j’ai fait?
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