Des relations toxiques aux relations vivifiantes

Publié le 27 juillet 2014 par Concentredebonheur @SophieMachot

Extrait « Cultivez votre bonheur » – Chapitre 7 : Sarcler les mauvaises herbes « externes »

Nous avons tous dans notre entourage, qu’il soit familial, amical ou professionnel, une ou plusieurs relations qui nous laissent régulièrement lessivés à 90°, essorés à 1 200 tours, et asséchés, en partie ou totalement, de notre énergie. De leur côté, repus et le ventre bien tendu, ces « Dracula » modernes, repartent, généralement satisfaits, rassasiés et bien décidés à remettre le couvert rapidement. Bien que nous rêvions fréquemment de les envoyer paître ailleurs, la bienséance, pense-t-on, nous empêche de le faire, et c’est ainsi que s’évapore, avec notre plein consentement, une part non négligeable de notre présent et de notre force. Dans un élan sacrificiel, nous acceptons que l’autre s’abreuve à notre fontaine et pille notre récolte sans vergogne, juste parce que « ça ne se fait pas » de refuser notre aide et notre écoute. Nous pensons à tort rendre service en écoutant des heures durant les plaintes, les maladies, les trahisons, les coups du sort et les récurrences d’une vie abominablement injuste.

(…)
Patiemment, nous attendons que l’équilibre relationnel se remette en place. Un jour, se dit-on, il finira bien par changer, par évoluer et par me demander : « Et toi au fait ? Comment ça va ? La vie, la famille, le boulot ? » Et surtout par écouter la réponse avec intérêt et bienveillance. Mais les saisons passent et l’échange est à sens unique. Nous commençons alors à avoir du ressentiment contre cette personne. Loin de lui en faire part, nous nous entêtons à jouer au parfait ami, frère, voisin, fils, collaborateur…, sans admettre que cette relation toxique finit par mettre en péril notre équilibre personnel. Excédés, certains choisissent d’expulser de leur vie, manu militari, l’intéressé, alors que d’autres, bien qu’épuisés émotionnellement, continuent à le laisser piétiner impunément leurs plates-bandes. N’y aurait-il pas un juste milieu à trouver ?

Approchez-vous doucement, penchez-vous et regardez plus attentivement votre jardin de vie. Identifiez les personnes que vous y croisez le plus fréquemment… Quelle « énergie » dégagent-elles ? Sont-elles dynamiques, optimistes, créatives, généreuses, battantes ? Ou bien sont-elles plutôt pessimistes, abattues, déprimées, perpétuellement insatisfaites, manipulatrices, méchantes ?

Illustration Diego Aranega

Vous êtes la « moyenne » des cinq personnes que vous fréquentez le plus chaque jour, dit-on. Bien qu’un peu excessive, cette formule nous incite à nous intéresser à ceux qui nous entourent et auprès desquels nous nous « alimentons ». Il apparaît évident qu’avec la meilleure volonté du monde, si vous évoluez en milieu hostile avec un parent « culpabilisateur » + un patron irascible + un collègue bavard et incompétent + une amie dépressive + un ado rebelle, et ce 365 jours par an, la substance énergétique que vous ingurgitez quotidiennement risque fort d’être fatale à votre bonheur, un jour prochain.
Si par contre, vos journées sont bercées par le sourire sexy de votre cher et tendre, les « BPP » (bons-plans-plaisir !) de votre voisine, les récits de voyage de votre meilleur ami, la force tranquille de votre boss, et les fous rires de Mamy Jo, votre taux de « satisfaction existentielle » sera probablement largement au-dessus de la moyenne.
La réalité est, en général, un savant mélange des deux. Quelques bons amis avec lesquels on partage les joies, les peines et les calories, et un vieux pote envahissant et aigri, des parents en mode « yin et yang », où l’autorité de l’un est contrebalancée par l’extraversion de l’autre, un patron hystérique mais des collègues drôles (ou l’inverse), etc.

C’était un extrait de « Cultivez votre bonheur » (Editons Eyrolles)

Chapitre 7 : Sarcler les mauvaises herbes « externes »

Bref, pas facile je vous l’accorde de faire un point précis et factuel sur qui est « un Dracula ou pas », qui est « à sarcler ou pas » et comment procéder, mais c’est possible grâce à un petit exercice d’observation/action que je vous laisse découvrir en lisant la suite de ce chapitre qui se trouve exactement à la page 113 de mon livre « Cultivez votre bonheur » (Editions Eyrolles) en vente dans toutes les bonnes librairies et sur internet bien sûr !… Quoi ?… Comment ça c’est pas du jeu ?… Possible mais c’est parce que je suis une personne peu recommandable… Héhé!

Bon et puis, vu la teneur de l’article, je me dois de faire quelques « Post Scriptum » si je ne veux pas perdre la moitié de mes amis.

PS1- Message personnel à tous mes amis actuels: Pas d’inquiétude !, comme dirait mon amie VirGiNinaJolie, car il y a fort fort fort longtemps que j’ai fait mon propre tri relationnel et je n’ai désormais dans ma vie que de belles âmes… Si!

PS2 - A tous mes amis du passé que je ne vois plus et à ceux que je vois peu: Ne vous méprenez pas ! Vous n’avez pas forcément été sarclés ! La distance, nos chemins qui se séparent, le temps qui passe, qui file, qui bouscule, qui vampirise et qui dénoue parfois les liens des belles relations sont, à n’en pas douter, les principales causes de cet éloignement.

PS3: Et puis, il y a les autres.

PS4: Il se peut qu’en lisant cet article, certains se reconnaissent, un peu… beaucoup ?!… dans les traits d’un « Dracula ». J’avoue avoir été moi-même, fut un temps, pour quelques uns et z’unes, très certainement une mauvaise herbe à sarcler tant j’occupais mon temps à me plaindre et à monopoliser la parole sans vergogne et sans réellement me préoccuper de mon entourage. Mais ça c’était avant… (Enfin, j’espère !). Ce qui importe est de s’en rendre compte à un moment et de l’admettre. Le reconnaitre est déjà un premier pas vers un début de changement. On peut avoir une révélation sur soi, sur son comportement parfois abusif et décider de changer. De s’ouvrir à l’autre, à la vie, à l’instant. Comprendre que ce qui nous rend profondément heureux est la relation, l’échange, le partage des joies comme des peines. Et je terminerai sur cette jolie phrase lue cette semaine sur le mur FB de mon amie Nathalie: « Partager les soucis les allègent , partager les bonheurs les augmentent . »

A bien vite Chers Lect’Ors !

PS5: héhé ! … J’adore les PS… Vos commentaires sont les bienvenus… N’hésitez pas à partager vos expériences GPS: Le clic de l’espace « Commentaires » se trouve juste au dessus du titre de cette chronique.

PS6: Je n’ai pas trouvé le nom de l’illustrateur-trice du premier dessin que j’ai chipé sur internet. Si pas hasard son auteur se reconnait qu’il me pardonne, qu’il me dise son nom et surtout si je peux l’utiliser ou non.

PS7: Vous aurez sûrement reconnu la photo du film « Viens chez moi j’habite chez une copine » avec Bernard Giraudeau et Michel Blanc. Culte et de circonstance !