Cabaret Hors Champ

Publié le 28 juillet 2014 par Mainsdoeuvres

LE PROJET CHC
Le projet Cabaret Hors Champ a été initié en octobre 2012 par des membres du collectif PEZCORP. Voilà plusieurs années que ce collectif développe des installations hybrides qui sont autant des dispositifs que des espaces performatifs. Pour cette édition de CHC, quatre artistes de PEZCORP sont à la tête du projet : Valentine Siboni, Claire Serres, Audrey Gleizes, et Oriane Amghar se réunissent autour du désir de promouvoir la performance et de l’étendre dans le temps.

CHC résulte de l’envie commune de créer un événement live multimédia (performances, pièces sonores, vidéos, dispositifs éphémères…), qui revisite le dîner spectacle, en proposant une fiction pensée avec les artistes invités. Tous sont réunis par l’envie d’étendre la scène au-delà de son espace réel, son hors-champ, et la nécessité d’interroger les relations fragiles et instables qui se tissent entre l’éphémère de l’art performatif et la forme consumériste du cabaret.
Ce projet, à géométrie variable, invente et repense de façon contextuelle son espace de perception et sa programmation, pour une expérience immersive. CHC se destine à des lieux d’exposition d’art contemporain désireux d’accueillir des propositions nouvelles, de valoriser l’émergence des formes hybrides et transdisciplinaires, dans lesquelles le spectateur tient une place importante à prendre.

LES ARTISTES INTERVENANTS
Oriane Amghar, Pierre-Yves Boisramé, Eve Chabanon, Fanny Chassot, Benjamin Efrati, Audrey Gleizes, Paul Guilbert, Thomas Lasbouygues, Anne-Lise Le Gac, Elsa Macaret, Gregory Mc Grew, Olga Messa, Lidwine Prolonge, Félix Ramon, Morgane Roumegoux, Francisco Ruiz De Infante, Kévin Senant, Claire Serres, Valentine Siboni, Paul Souviron.

L’INFO INSOLITE
A venir.

PROJET DÉVELOPPÉ A MAINS D’ŒUVRES
Cabaret Hors Champ bénéficie d’un accompagnement et d’un suivi dans son développement et de temps de travail communs, dans le but de programmer des présentations publiques.

BIOGRAPHIES DES MEMBRES FONDATEURS
-Oriane Amghar
Formée à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, au sein d’un atelier qui interroge et utilise les outils des arts hors formats (vidéo, art sonore, performance, art en réseau), Oriane Amghar développe un travail textuel et performatif.
Privilégiant toujours le contexte de proposition de ses performances, Oriane Amghar crée des œuvres in situ validées par leurs propres espaces présents et temporalités. Tout, dans le lieu de représentation, devient le prétexte d’une construction textuelle et orale qui ne doit jamais être tout à fait équilibrée. Ses performances sont faites de la légèreté du lien entre deux mots, de l’éphémère de juxtapositions inattendues, de mises en relations bancales et presque malhonnêtes.
-Audrey Gleizes
Née à Carcassonne en 1985, Audrey Gleizes est auteure, performeuse, interprète et vidéaste. Elle obtient son diplôme en expression plastique en 2009 à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. En 2006, elle rencontre Chloé Mérigot avec qui elle forme le binôme audacieux Écrasement Facial.
Audrey Gleizes met en œuvre des dispositifs performatifs, sonores et visuels (vidéo, dessin, schémas et cartographies). Elle aime jouer avec les systèmes de la communication en utilisant la contradiction, la répétition et la double contrainte, interroge nos perceptions en basculant de la réalité à la fiction avec une pleine conscience de la place du spectateur. Son travail vidéo nous amène à questionner la perte de l’information et la notion de survivance dans le flux continu du mass media.
-Claire Serres
Née en 1988 à Paris, musicienne de formation, Claire Serres axe rapidement son travail vers la recherche sonore. Diplômée depuis juin 2012 de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle explore les ondes captées dans les airs, audibles à la radio ou transformées sur le web.
Elle questionne le plus souvent, sous forme de performance, de mise en scène ou d’installation la trajectoire d’un son ; d’où provient la voix ? De quel corps ? De quelle partie de la machine ? Ses dispositifs techniques sont personnifiés ; de l’enceintesirène au microventriloque,
Claire Serres croit en une technologie vivante.
Ses interventions tournent autour de phénomènes fictifs identifiant le spectateur tantôt comme récepteur du flux, tantôt comme producteur d’interférences.
-Valentine Siboni
Vit et travaille à Bruxelles. Diplômée de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, son travail consiste en la conception d’objets audiovisuels et performatifs questionnant notre rapport aux divertissements, à la culture et plus précisément à l’idée de culture.
Qu’est qu’un symbole culturel (musical, cinématographique, textuel, etc.) et à quoi son utilisation peut renvoyer dans l’esprit d’un spectateur-auditeur ? Valentine Siboni s’intéresse à la notion de fiction, à la dramatisation de l’individu et des rapports humains, à l’incursion du réel dans la fiction. Depuis 2012, Valentine engage un nouveau corpus de projet appelé Fata Morgana. Elle cherche à basculer de l’autre côté de l’horizon, à révéler un paysage inatteignable, à imaginer le hors champ du "faire" visible d’un auteur.