Endiable - 4/10

Par Aelezig

Un film de Harold Ramis (2001 - Allemagne, USA) avec Brendan Fraser, Elizabeth Hurley, Frances O'Connor, Orlando Jones, Paul Adelstein, Toby Huss

Petite fantaisie pas méchante, mais pas très drôle non plus.

L'histoire : Elliot est célibataire, un peu plouc sur les bords, et aligne les blagues à deux balles. Il cherche l'amour et, en attendant, l'amitié de ses collègues de bureau, qui le fuient comme la peste. Il est amoureux en secret de la jolie Alison et prie pour qu'elle le remarque. Sa prière est entendue... par le diable. Un diable féminin et très sexy, qui lui propose un pacte : elle exaucera sept voeux, mais son âme sera à elle pour toujours. Mais le démon est facétieux. Après son premier souhait : être riche, puissant et marié à Alison, il se retrouve baron de la drogue en Colombie, époux de la belle Alison... qui le trompe avec son prof d'anglais.

Mon avis : De Harold Ramis, je ne connais que le délicieux Un jour sans fin. Je m'attendais donc à beaucoup mieux que cette comédie, assez marrante parfois, plutôt ennuyeuse le reste du temps.

Reste à admirer la très belle Liz Hurley et ses toilettes rouge glamour (mais blanc virginal pour Halloween !). Mais elle joue fort mal. Qui donc lui a dit d'ouvrir aussi grand la bouche à chaque mot ? On dirait qu'elle se livre à un exercice de prononciation, voire à une séance de grimaces pour muscler cette partie du visage... Dommage. Les critiques semblent pourtant avoir apprécié sa prestation. Auraient-ils succombé à son charme diabolique ?

Les mêmes critiques ont également aimé l'humour constant, les répliques percutantes, et les diverses interprétations (selon les voeux) assez désopilantes de Fraser, mais regrettent un peu de dilettantisme dans cette suite de sketches qui s'enchaînent mollement les uns après les autres. C'est un peu mon avis. D'autres parlent carrément de nullité ; je n'irais pas jusque là, pas mal de scènes m'ont amusée. Même son de cloche pour le public : ça aurait pu être très bien !

Sympathique, regardable, mais sans grand intérêt.

A noter qu'il s'agit d'un remake du film de Stanley Donen (1967), Fantasmes, que maintenant j'aimerais bien voir, forcément.