Il paraîtrait...

Publié le 05 août 2014 par Ericguillotte
mardi 5 août 2014

- qu’on savait que le roman Fifty Shades of Grey était avant tout un produit, pas encore vendu en pharmacie rayon laxatifs, mais un produit marketing. Celles et ceux qui ont cru que c’était un bon bouquin, il ne faut pas leur dire le contraire, mais, tant mieux pour vous, vous n’aurez pas perdu d’euros. Et maintenant, le film arrive, avec ses gros sabots. La sortie est prévue pour février 2015, mais des photos équivoques ont circulé sur le compte Instagram des acteurs, avant qu’un teaser ne soit dévoilé puis enfin une bande-annonce. Il devrait y avoir à l’automne d’autres inventions, d’autres stratégies commerciales. Est-ce mal ? Si ça marche, pourquoi s’en priveraient-ils ? Peu importe que certains ne puissent pas voir le fait en peinture, tout objectif atteint est un dessein réussi.

- que François Hollande, le chef de l'Etat, l’Etat français, la France, notre pays, a souligné, dans un entretien, un vrai risque déflationniste en Europe, précisant qu’en France, l'inflation n'a jamais été aussi basse. C’est un constat. Amer. Plus qu’amer même. Comment dire. A-sous-marin ? Et donc ? Que faire ? Plonger ou nager ? Ramer ? On fait quoi ? On fait appel à un ami ? François Hollande a, aussi, déclaré qu'il attend de l'Allemagne un soutien plus ferme à la croissance, ajoutant que ses excédents commerciaux et sa situation financière lui permettent d'investir davantage. Voilà. Qu’ils fassent. Et nous, on ira mieux. Et s’ils ne font pas, et si on va plus mal, on pourra dire que c’est de leur faute. Peu importe que certains ne puissent pas voir le fait en peinture, tout objectif atteint est un dessein réussi.

- qu’on déserte plus souvent les supermarchés en été qu’en hiver, leur préférant parfois les marchés. Ce n’est pas qu’une question de préfixe, le super ne se perd pas à partir du 21 juin, pas nécessairement une question de météo, mais sans doute une question de temps. On flâne, on se balade, on se promène, généralement, et je ne dis pas que le contraire est un symptôme de syndrome, plutôt sur un marché que dans un supermarché. Qu’y voit-on ? Huiles d'olive, sachets de lavande ou savons de Marseille, par exemple. Des produits du terroir, des commerçants authentiques. Et d’après la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, on a battu cette année le record d’amendes pour pratique commerciale trompeuse. Des produits fabriqués hors des frontières, pas nécessairement mauvais, mais présentés comme venant du champ, de la serre ou du vignoble situés à peine à 100 mètres de l’étal. Quand les filous trouvent les dupes ! Peu importe que certains ne puissent pas voir le fait en peinture, tout objectif atteint est un dessein réussi.