Au secours pardon, sanglante confession

Par Christophe Greuet
On attendait beaucoup, trop peut-être, du nouveau roman de Frédéric Beigbeder. Placé par son auteur et son éditeur sous le signe de la nouveauté artistique (un nouveau départ dans sa carrière d’écrivain) et commerciale (la “première pierre” d’une rentrée littéraire en juin), Au secours pardon s’annonçait comme le livre qui allait effacer des mémoires le ratage du précédent roman de Beigbeder, L’égoïste romantique. Hélas, il faut bien constater que la déception est encore au rendez-vous, dans une forme peut-être encore plus aiguisée.