Amos Gitaï : la paix n’est pas une équation parfaite, c’est un choix personnel

Par Mickabenda @judaicine

« Avec Ana Arabia nous voulions relever le défi de créer un plan-séquence de 81 minutes. Ça signifie qu’il n’y a pas de coupes parce que je ne veux pas qu’il y ait une coupure des relations entre les Juifs et les Arabes, entre les Palestiniens et les Israéliens », a déclaré Amos Gitaï.

« Il faut qu’on trouve une façon de coexister. Il ne s’agit pas de faire de l’angélisme, nous sommes tous des contradictions (…) mais pour moi la paix n’est pas une équation parfaite, c’est un choix personnel de gens qui veulent régler des conflits normaux sans tuer », a-t-il ajouté.

Ana Arabia (Moi l’Arabe) s’appuie sur l’histoire vraie d’une rescapée de la Shoah, toujours vivante, convertie à l’islam et mariée à un Arabe de Oum El-Fahem (Israël), qui a caché pendant plus de 50 ans à sa famille musulmane sa naissance dans le camp de concentration d’Auschwitz.

A partir de cette histoire inspirée à Amos Gitaï, de son propre aveu, par une dépêche de l’AFP Jérusalem (signée de Majeda El-Batsh) et de son travail documentaire de 30 années sur une petite communauté de Haïfa, sa ville natale, où Arabes et Juifs coexistent, le cinéaste nous entraîne dans un univers contemporain.

Ana Arabia sort mercredi 6 Août en France

D’après AFP