De l'inertie du spin à l'antigravité

Publié le 13 août 2014 par Feydharkonnen

Bonjour: cet article en construction part d'une conversation, affichée sur le "forum-sur-la-science". Elle concerne l'inertie des plaques tournantes, de quelques dizaines de cms, et débouche de façon théorique sur les capacités d'annuler l'inertie du spin des particules en les orientant ET en annulant l'effet de leurs liaisons chimiques, électriques et toute autre forme d'interaction entre ces particules.

L'ensemble des liaisons et des interactions entre spins non-orientés forment "la résistance au mouvement".

Proposition de conversation, par Soliris:

Salut,

Imaginons une plaque ronde tournant sur une axe, et lancée à la main. Elle possède une certaine quantité de mouvement, que l'on associe à l'inertie.
Maintenant imaginons qu'en 4 ou 5 points de cette plaque, on a fixé d'autres plaques tournantes à axe libre, plus petites. Par inertie, elles vont tourner en sens contraire apparent, au moment du lancer et même par la suite.
Si je multiplie le nombre de petites plaques à axe libres à l'infini, en transférant imaginativement la masse de la grande plaque sur celles-ci, j'obtiens un transfert également de la quantité de mouvement, en sens inverse du lancement de base.

A la limite du nombre d'axes libres tendant vers l'infini, sur une plaque tournante, le mouvement directionnel de cette plaque tend vers zéro.

Reponse de Celuikidiki: De l'inertie des plaques tournantes

mercredi 6 à 15:46 #

@soliris

La grande galette tourne dans un référentiel R, où elle acquiert une énergie cinétique

T = ½. I. w² ( I : moment d'inertie et w vitesse angulaire).
Une petite galette de masse m, placée sans frottement sur la grande, à une distance r de l'axe de la grande, augmente l'inertie du système d'une quantité m.r². À même vitesse de rotation l'énergie cinétique du système sera donc plus élevée.
Puisqu'il n'y a aucun frottement dans la liaison de la petite galette sur la grande, la petite galette ne tourne pas sur elle même par rapport au référentiel R. Elle tourne bien par rapport à la grande galette mais cette rotation ne lui donne aucune énergie cinétique dans le référentiel R.
Si, en considérant comme résolu le problème de la fixation de ces rondelles sur une grande galette sans masse ou de masse négligeable, vous transférez toute la masse de la grande galette sur de petites rondelles vous aurez toujours T = ½. I. w² et ce que vous appelez le mouvement directionnel de cette plaque restera inchangé

Replique de Soliris: De l'inertie des plaques tournantes



La grande galette tourne dans un référentiel R, où elle acquiert une énergie cinétique ( I de formule : T = ½. I. w² moment d'inertie et w vitesse angulaire).


On est bien d'accord


Une petite galette de masse tournante m, placée sans frottement sur la grande, à une distance r de l'axe de la grande, augmente l'inertie du système d'une quantité mr². À même vitesse de rotation l'énergie cinétique du système sera donc plus élevée.


Imaginons que la masse de la petite galette soit négligeable au départ.


Puisqu'il n'y a aucun frottement dans la liaison de la petite galette sur la grande, la petite galette ne tourne pas sur elle même par rapport au référentiel R. Elle tourne bien par rapport à la grande galette mais cette rotation ne lui donne aucune énergie cinétique dans le référentiel R.


Donc on s'est mis d'accord: pas d'augmentation d'inertie du système, pas d'énergie cinétique de rotation en plus pour la galette vis-à-vis du référentiel.


Si, en considérant comme résolu le problème de la fixation de ces rondelles sur une grande galette sans masse ou de masse négligeable, vous transférez toute la masse de la grande galette sur de petites rondelles vous aurez toujours T = ½. I. w² et ce que vous appelez le mouvement directionnel de cette plaque restera inchangé.



C'est ici que le doute s'installe dans mon esprit: que se passe-t-il lorsqu'une masse-galette, placée sur un plateau tournant à distance de l'axe de ce plateau, tourne sur elle-même... exactement en sens inverse? Je ne suis en tout cas pas certain que les physiciens ont envisagé toutes les conséquences de ce mouvement qui est inertiel POUR le référentiel statique et NON-inertiel pour le plateau tournant.

Mais la bizarrerie ne s'arrête pas là: poussons plus loin l'imagination: si le plateau tournant est remplacé par une multitude de petites galettes tournant en sens inverse du plateau, on en arrive à ce quelles atteignent chacune la taille infinitésimale d'une particule dotée d'un spin "forcé" à prendre le sens contraire de celui du plateau ET PLUS RIEN de ce plateau n'est entraîné à suivre le sens initial.

Etant à la recherche d'une super-charge qui entraînerait le spin de toutes les particules d'un corps à s'orienter toutes dans la même direction, je pense que les problèmes inertiels doivent être envisagés de manière différente...

(Fin provisoire de la conversation)

Donc, pour sortir de cette conversation et reprendre le sujet qui nous préoccupe (l'inertie), dont le contrôle déboucherait sur l'antigravité, il faut savoir que la super-charge d'alignement du spin des particules existe déjà: c'est l'aimantation... Mais curieusement, la façon dont les aimants sont fabriqués n'arrive pas encore à annuler l'effet des liaisons et des interactions.

Note: annuler l'effet d'une interaction NE CONSISTE PAS pas éliminer de fait cette interaction...

A suivre, article en construction.