Je n’ai pas posté d’article depuis bien longtemps (et je m’en excuse) mais me re-voilà ! Je ne vous avez pas donné de nouvelles parce que j’avais pris le large à la recherche du grand bol d’air dont j’avais besoin, j’étais partie voir ailleurs si j’y étais et j’y ai trouvé beaucoup plus ! Je suis partie à durée indéterminée depuis le mois de Décembre 2013 à l’autre bout du monde : en Australie, direction Brisbane. J’y suis toujours mais je vous rassure je n’ai pas passé ces 8 derniers mois ici mais c’est tout de même la ville où je suis restée le plus longtemps.
Avant de vous raconter la première partie de mon voyage, mon « road trip » de Brisbane à Sydney, je voudrais juste faire un petit rappel au sujet de l’Australie : c’est l’immensité de ce pays. L’Australie fait 14 fois la taille de la France mais n’est occupée principalement que sur les côtes, autant vous dire que ce n’est pas évident de tout visiter, même en 8 mois. Pour ma part j’ai préféré me concentrer sur la côte Est.
Le voyage s’est très bien déroulé, j’avais choisi de voyager avec la compagnie aérienne Emirates qui proposait un tarif intéressant pour un billet aller-retour avec dates modifiables. 26h de vol, une escale à Dubaï et une escale à Singapour plus tard me voilà arrivée à Brisbane, l’aventure commence !
Brisbane est une ville à échelle humaine où il fait bon vivre, en toute saison: climat tempéré, et diverses activités culturelles abordables pour tous. Ma seule déception c’est que lorsque l’on regarde où se situe Brisbane sur Google Maps on s’imagine qu’elle longe la côte et que l’on peut se dorer la pilule sur la plage ou prendre des cours de surf dans le Pacifique. Oubliez le surf car pour faire bronzette à Brisbane vous n’avez qu’une possibilité : le « lagoon » comme disent les autochtones, c’est à dire la plage artificielle du quartier de SouthBank, une piscine municipale en plein air au coeur du centre ville !
C’est en direction de la Gold Coast que le voyage à commencé, nous voilà donc, ma copine Julie, ma grosse valise et moi-même, ticket de bus en poche, parties pour Sydney. L’Australie offre différents types de voyages possibles et pour tout les budgets, nous avons choisi bus et auberges de jeunesse, un juste équilibre entre le van et l’hôtel puisque nous ne savions pas combien de temps le voyage allait durer. Les tickets de bus permettent de monter et descendre autant de fois que l’on veut pendant une période de 3 mois pour aller dans une seule direction et se réservent avec une appli d’un arrêt à l’autre. Même concept pour les auberges de jeunesse avec l’application HostelWorld, qui est vraiment fiable (on peut même réserver directement avec cette appli !).
La première étape géographiquement c’est Surfers Paradise et loin de l’image de surfeur-bohème-qui-joue-de-la-guitare-au-coin-du-feu-sur-la-plage que son nom lui accorde, c’est plutôt un mini Miami : la première chose que j’y ai vu c’est une limousine Hummer dorée de 10m !!
S’en est suivi Byron Bay qui est vraiment le cliché de la carte postale australienne, avec ses kilomètres de plage de sable doré, son eau limpide et les-surfeurs-bohèmes-qui-jouent-de-la-guitare-au-coin-du-feu-sur-la-plage. Là-bas, tout le monde vit pieds nus, les cheveux dans le vent, à moitié tout nu, super bronzé, en se déplaçant en skate board pour aller à la plage ou une planche de surf sous le bras ! L’ambiance que je recherchais en Australie…
La ville est surplombée d’un phare qui offre une superbe vue
Escale à Nimbin
Camps de surf sur la plage d’Arrawarra (le soleil n’était pas au rendez-vous mais c’était quand même vraiment très beau!)
On s’est ensuite arrêtées à Coffs Harbour et Port Maquarie, deux petites villes côtières vraiment très agréables
Le road trip s’est donc terminé à Sydney, la suite au prochain épisode…
Côté assiette l’Australie est loin d’être le pays de la gastronomie (ben non c’est la France :) ), les produits frais en supermarchés sont très chers, en particulier le poisson (étrange pour une île non ?). Dans les grandes villes le meilleur deal est d’opter pour un fast-food indien ou asiatique (deux cultures très présentes en Australie), les fast-food asiatiques vous offrent des plats très équilibrés pour une dizaine de dollars, les autres restaurants étant clairement hors de prix et loin d’être exceptionnels, et dans les petites villes je vous conseille de favoriser les fish and chips, héritage culinaire de l’Angleterre puisque l’Australie est une part du Commonwealth ! Sachez cependant que dans la plus part des fish and chips le poisson proposé de base c’est du requin, je ne pense pas que ce soit des espèces menacées qui soient servies (sans oublier que toute l’île est encerclée de requins et que c’est donc une ressource locale), cependant si cela vous cause un problème d’éthique il suffit simplement de demander avant de commander s’il est possible d’avoir un autre poisson ! J’ai aussi testé pour vous le burger de crocodile, littéralement entre le poulet et le poisson!