La base biologique du langage : perspectives mises en lumière par les troubles du développement grammatical

Publié le 27 août 2014 par Tartempion77 @NZarjevski

Représentation schématique des différents facteurs impliqués dans la dyslexie
Source iconographique et légendaire: http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/110/Synthese.html

Le trouble spécifique du langage (TSL) est une anomalie génétique du développement ; il donne des éléments d’information sur l’organisation computationnelle du langage. Un des sous-types de cette organisation computationnelle est le Trouble Spécifique du Langage (TSL) grammatical [Grammatical-SLI dans le texte], relevant d’anomalies plus importantes s’agissant des représentations grammaticales au sens large, à savoir non locales,  - comprenant les représentations hiérarchisées, abstraites, et composées - ; que celles affectant les représentations grammaticales basiques, qui sont locales, linéaires, sémantiques et holistiques. Cette distinction est visible surtout au niveau de la syntaxe, la morphologie* et la phonologie ; elle pourrait être liée à des anomalies de l’hémisphère gauche et des noyaux gris centraux, interprétation compatible avec les nouveaux modèles de neurobiologie du langage qui distinguent le traitement des signaux en flux ventral et flux dorsal. La délimitation des phénotypes neurolinguistiques est prometteuse d’une meilleure compréhension des effets des gènes sur les circuits cérébraux qui président à l’expression normale ou altérée des capacités linguistiques. Heather K.J. van der Lely et Steven Pinker, dans Trends in Cognitive Sciences – 1360, publication en ligne en avant-première, 26 août 2014
*étude de la formation des mots et de leurs variations - Source: www.universalis.fr/encyclopedie/ - (note du traducteur)
Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ