Renaissance #6-Azure D'or-1979

Publié le 30 août 2014 par Numfar

Renaissance #6:

Annie Haslam: chant

John Tout: claviers

Jon Camp: vocal, basse

Terence Sullivan: batterie

Michael Dunford: guitare

Après le succès de l'album "A Song For All Seasons" en 1978, le groupe décide d'aller encore plus loin dans la modernisation de leur son et publient au printemps 1979: "Azure D'or" (#73 UK-#125 US), produit par David Hentschel.

Jekyll & Hyde (M.Dunford-B.Thatcher)

The winter tree (M.Dunford-B.Thatcher)

Only angels have wings (Jon Camp)

Golden key(M.Dunford-B.Thatcher)

Forever changing (T.Sullivan-B.Thatcher)

Secret mission (Jon Camp)

Kalynda (Jon Camp)

The discovery (Jon Camp)

Friends(M.Dunford-B.Thatcher)

The flood at Lyons (J.Camp-M.Dunford)

Recherchant le succès auprès d'un plus grand public, Renaissance abandonne l'orchestre symphonique au profit d'un synthé un peu lourdaud à mon goût.

Le groupe abandonne aussi les compositions épiques, les titres de cet album tenant entre trois et cinq minutes.

Si l'album est plutôt bon, la réponse des fans sera catastrophique pour le groupe qui se prend un gadin mémorable dans les classements officiels de ventes de disques.

Et cette fois-ci, pas de tube pour rattraper le coup.

L'album commence pourtant bien avec un superbe "Jekyll & Hyde" suivit d'un "Winter tree" tout à fait charmant.

Malheureusement, on touche le fond avec "Only angels have wings" chanté par Jon Camp, accompagnés par des synthés gluants.

Hé oui, les années 80 ne sont pas loin.

L'album oscille ainsi entre les restes du grand Renaissance seventies (surtout les titres de Michael Dunford), et une musique pop grand public du plus mauvais goût.

En tournée, rien ne va plus. Désuni et désenchanté, le groupe implose en fin de tournée.

John Tout et Terence Sullivan tirent leur révérence.

C'est la fin d'une formation qui dura sept ans et qui fut exceptionnelle.

Alors je verse une petite larmouille.

Annie Haslam et Michael Dunford vont aller se changer les idées au sein du trio new wave Nevada avec Peter Gosling aux synthés.

Après une poignée de singles sans succès, Haslam, Dunford et Jon Camp reforment un Renaissance version new wave, avec Peter Gosling et le batteur Peter Barron.

Adieu les seventies, hello les eighties!

© Pascal Schlaefli

Urba City

30 Août 2014

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