182 –l’autre genese des etoiles

Publié le 31 août 2014 par Jeanjacques

Il est entendu que nous pouvons créer de la matière à partir du vide quantique et (pour nous) de l’espace composé de prématière. En accélérant une particule, nous engendrons un photon et en donnant davantage d’énergie à celui-ci, il se crée deux particules. La thèse que nous défendons est alors d’affirmer que TOUTE la matière universelle obéit à cette procédure unique pour sa création.

Mais les partisans de la théorie du big-bang surajoutent un type tout différent : celle d’une genèse en un temps court et unique de toute la matière de l’univers. Cette apparition surgit de nulle part puisque « en ce temps-là » l’espace-temps-matière n’existait pas. Ainsi, nous sommes confrontés à deux modes d’engendrement dont l’un est d’une pratique quotidienne et l’autre (le big-bang) est à jamais indémontrable puisque relevant de l’aube des temps.

On peut se demander pourquoi la cosmologie actuelle théorise deux procédures aussi différentes ?

L’un des raisons est le mode de naissance des étoiles par effondrement d’un nuage interstellaire. Pour qu’un tel processus se développe, il faut que la matière soit disponible, il faut que l’existence des nuages précède celle des étoiles. Dès lors, il est nécessaire que la matière première ait surgit d’ailleurs et selon un mode différent.

Cette thèse est ancienne et remonte à Descartes (1664), repris par Kant en 1755 dans son Histoire générale de la nature et théorie du ciel , conjecturait que Soleil et planètes ont même origine et se sont formés à partir d'une nébuleuse unique qui se serait contractée. En son sein se serait condensé le Soleil au centre et les planètes dans un disque nébulaire l'environnant. Laplace reprit et améliora le scénario en 1776 : la nébuleuse solaire primitive voit sa rotation accélérer à mesure qu'elle se contracte, ce qui produit un disque tournant autour d'un cœur dense en son centre.

Dans la deuxième moitié du XXème siècle, ce scénario fut perfectionné puisqu’il fut démontré qu’il rendait possible la fusion nucléaire et la fabrication des éléments au cœur des étoiles. S’il est une vérité plus solide que le plus solide des matériaux, c’est bien cette croyance collective à la théorie de l’effondrement gravitationnel. Nous pouvons même prétendre que les inepties et inventions du big-bang sont acceptées parce qu’elles expliquent l’origine des matériaux nécessaires à la naissance de étoiles.

Affirmer au commun des mortels et a fortiori à un physicien professionnel que cette conception de la genèse est totalement erronée apparait comme un acte de pure déraison, comme si nous prétention que la Terre était carrée et non point ronde. Nous avons longuement dénoncé ici les insuffisances et incohérences de cette théorie de l’effondrement gravitationnel. En particulier aucune preuve observationnelle n’a jamais été apportée du passage véritable d’un nuage dense à une étoile allumée. A chaque fois qu’on découvrit une protoétoile environnée de son nuage, celle-ci était déjà brillante et chaude.

Nous ne reprendrons pas ces arguments pour insister sur un seul : pourquoi existerait DEUX modes de création de matière ? Nous nous référons une fois de plus au principe de simplicité qui gouverne l’élémentaire.Nous prétendons donc qu’une seule procédure existe tant pour l’émergence des matériaux utiles au étoiles que pour la création quotidienne de nouvelles particules. Les deux procédures sont strictement identiques et supposent une « brisure » de la prématière rigide remplissant tout l’espace de telle sorte que TOUTE la matière soit effectivement issue de cette prématière. Nous avons précisé sur nos sites et sur ce blog comment peut bien naître un cœur photonique puis se développer les étoiles en créant leurs propres matériaux. La question est alors de savoir si on peut avoir raison tout seul contre l’immense cohorte des croyants en la thèse communément admise.