Free Four – Tobias Tells The Story de Veronica Roth

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Ebook : 13 pages
Editeur : Katherine Tegen Books
Date de sortie : 2 août 2012 Langue : Anglais
ISBN-10 : 006223742X
ISBN-13:  9780062237422
Prix : $0,54

Son résumé :

N°1 des ventes du New York Times, Veronica Roth raconte une scène essentielle de Divergente (chapitre 13) du point de vue de Tobias. Cette scène de 13 pages révèle des faits inconnus et des détails fascinants à propos du personnage de Four, son passé, sa propre initiation et ses pensées concernant la nouvelle recrue des Audacieux, Tris Prior.

Mon avis :

Cette courte histoire peut se lire après le tome 1. Il n’y a pas de spoiler concernant la suite des aventures de Tris et Quatre. Il s’agit en fait de la fameuse scène du lancer de couteaux lorsque Tobias blesse Tris à l’oreille mais, cette fois, elle est narrée du point de vue de Quatre.

Rappelez-vous, Eric défie Al de se tenir devant la cible sans broncher et Tris s’interpose. Eric décide alors que c’est elle qui devra surmonter l’épreuve au grand dam de Quatre.

J’ai beaucoup apprécié de me retrouver dans la tête du bel apollon. Cela change de Tris et cela donne une nouvelle dimension à la scène. On découvre ses pensées tandis qu’il lance les couteaux contre celle qui a éveillé en lui cet instinct de protection tout en maudissant Eric. L’animosité entre les deux hommes est très palpable et l’on en sait un peu plus sur la cause de cette animosité. Un nouveau personnage est aussi évoqué. Il s’agit d’Amar, un instructeur qui a, semble-t-il, eu de l’importance pour Quatre lors de sa propre initiation. Le plus réjouissant reste, bien sûr, les sentiments de Quatre à l’égard de Tris et ses soupçons vis-à-vis de sa divergence.

Bref, c’est malheureusement trop court mais il faut absolument le lire si vous êtes fan de la série Divergente, à condition d’avoir une liseuse et surtout de comprendre l’anglais puisque cela n’a pas été publié en VF à ma connaissance.

  

Extrait traduit par mes soins

     Je ne me serais pas porté volontaire pour entraîner les recrues si ce n’est pour l’odeur de la salle d’entraînement – le parfum de la poussière, de la sueur et du métal aiguisé. C’était le premier endroit où je m’étais senti fort. Chaque fois que je respire cet air, je le ressens encore.
A l’extrémité de la pièce, il y a un bloc en bois avec une cible peinte dessus. Contre un mur, il y a une table couverte de couteaux à lancer – instruments en métal avec un trou au bout, parfaits pour les recrues non expérimentées. Alignés face à moi les transferts, qui portent encore, d’une manière ou d’une autre, les marques de leurs anciennes factions : le dos droit des Sincères, le regard attentif des Érudits, et la Pète-Sec, campée sur ses pieds prête à bouger.

«Demain sera le dernier jour de l’étape une», dit Eric.

Il ne me regarde pas. J’ai heurté sa fierté hier, et pas seulement durant la capture du drapeau – Max m’a pris à part au petit déjeuner pour me demander comment les recrues s’en sortaient, comme si Eric n’était pas le responsable. Eric était alors assis à la table juste à côté de la mienne, fronçant les sourcils sur son muffin au son.

«Vous reprendrez le combat ensuite», continua Eric. «Aujourd’hui, vous allez apprendre à viser. Tout le monde prend trois couteaux, et prêtez attention pendant que Quatre montre la bonne technique pour les lancer». Son regard se pose quelque part au nord du mien, comme s’il était au-dessus de moi. Je me redresse. Je déteste quand il me traite comme son laquais, comme si je ne lui avais pas cassé une dent durant notre propre initiation.

«Maintenant!»

Ils se ruent sur les couteaux comme des enfants sans faction sur un morceau de pain, si désespérés. Tous excepté elle, avec ses mouvements délibérés, sa tête blonde glissant entre les épaules des recrues plus grandes. Elle n’essaye pas de paraître à l’aise avec les lames en les sous-pesant entre ses paumes, et c’est ce que j’aime chez elle,  elle sait que ces armes sont anormales pourtant elle trouve un moyen de les manier.

Eric marche vers moi, et je recule d’instinct. J’essaie de ne pas être effrayé par lui, mais je sais combien il est intelligent et que si je ne fais pas attention, il notera que j’ai toujours un oeil sur elle, et cela causera ma perte. Je me tourne vers la cible, un couteau dans la main droite.

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