Vingt-trois communes ont mis leur menace à exécution. Sur les vingt-quatre mille écoles concernées, vingt et une ont « refusé d’ouvrir leurs écoles » totalement, et deux partiellement mercredi 3 septembre, malgré la généralisation de la réforme des rythmes scolaires.
Certains de ces maires, dont le détestable souverainiste qui ne dédaignerait pas d’avoir Marine Le Pen pour premier ministre, ont fait le choix plus que discutable, pour des raisons purement médiatiques, de cadenasser l’entrée des écoles de leur ville… Ceci est une insulte aux règles républicaines les plus élémentaires, et les élus qui se sont prêtés à cette opération et qui se servent des enfants comme les otages de leur idéologie droitière devraient être sévèrement condamnés. Car les écoles ne leur appartiennent pas : ce sont celles de la République. Que ses lois s’appliquent donc, avec la plus grande fermeté. Pas de liberté pour les ennemis de la république !
Quant à cet individu grotesque dont j’apprends à l’instant qu’il nourrit l’ambition de "porter la contestation de «milliers de maires» contre les rythmes scolaires, je lui soufflerai simplement en éteignant la lumière (il me fatigue), que ce n’est pas parce qu’il existe si peu politiquement qu’il doit se sentir obligé de saisir n’importe quelle opportunité pour sortir du juste anonymat dans lequel il était plongé depuis les dernières élections. Car enfin, réveillons le et sortons le de ses fantasmes illuminés de croisades inutiles et ridicules : son mouvement de protestation si savamment organisé ne représente après tout que 0,09 % des communes concernées, que diantre !