Le village déserté d’Emborio – Santorin insolite, Grèce

Publié le 08 septembre 2014 par Carnetauxpetiteschoses @O_petiteschoses

Loin des sentiers battus voici le début de nos belles découvertes à Santorin. Situé au Sud de l’île, entre la plage réputée de Périssa et le beau village perché de Pyrgos, Emborio est une ville moderne qui ne présente au premier regard que peu d’intérêt. C’est sans compter la ville ville, typique et désertée dans laquelle nous vous proposons une rapide exploration.

Cela commence d’abord comme cela, un chemin étroit entre les murs clairs et parfois un peu décrépis qui monte sérieusement.

Nous partons en quête du kastelli, en haut de la colline, qui logiquement surplombe la ville.

Le village est l’un des plus anciens de Santorin, son nom même signifie « commerce ».

Ancien comptoir durant la période vénitienne, la ville est fortifiée.

Pour le moment, nous évoluons entre des murs aux couleurs variées et plutôt hauts, ce qui crée une impression particulière.

Nous sommes les seuls dans le dédale de ruelles.

Nous essayons de retenir chaque détail pour pouvoir retrouver le chemin du retour : un arbre, un mur, une plante, tout y passe.

Pour le moment aucun signe de vie, malgré les murs et balcons fleuris.

A mesure que nous grimpons, nous passons devant des églises et habitations.

Les portes jouent avec la lumière du soleil, dans un jeu de clair-obscur.

Les habitations défraîchies ici tranchent avec l’architecture soignée que l’on voit partout ailleurs.

Les murs blancs et colorés, dévoilent des circonvolutions et des escaliers multiples.

Puis nous rejoignons l’église orthodoxe St-Nicolas, construite à partir et sur les vestiges d’un ancien temple antique dédié à la déesse Vassilia.

Par endroits, pourtant, certaines maisons paraissent occupées : ça et là une plante sur un muret ou des fleurs disposées avec harmonie.

Et puis comme une présence, nous lui emboitons le pas, quitte à entrer dans quelques maisons vides. Il nous invite à entrer mais nous ne nous comprenons pas très bien. Nous finissons par faire demi-tour.

Un peu plus loin

Sur le retour, encore l’ombre de présences, mais pour cette fois plus farouches.

En passant un oeil dans un jardin fermé, voici ce que l’on découvre.

Nous quittons alors la vieille ville, fantomatique et déserte, où le silence est de mise.

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