Critiques Séries : Les Experts - Hasta la Vista

Publié le 12 septembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Les Experts // Saison 14. Episode 14. De Los Muertos.


Ce n’est pas la première fois qu’une équipe de CSI se donne rendez-vous à l’étranger et pourtant, j’ai l’impression que c’est la première fois qu’ils vont à Mexico. Enfin, un faux Mexico contrairement aux Experts : Miami par exemple qui étaient réellement allé à Rio de Janeiro pour tourner les quelques premiers épisodes de la saison 5 s’y déroulant. Peu importe, « De Los Muertos » permet surtout de se concentrer sur un personnage de l’ombre de CSI : le Doc Robbins. Ce n’est pas le personnage que l’on semble voir le plus souvent et pourtant il est toujours là afin de faire des autopsies. C’est aussi pour sa renommée dans le domaine que l’un de ses amis va lui demander de réaliser l’autopsie de sa fille afin de savoir ce qui est réellement arrivé à celle-ci. Robbins va se confronter au Dr Tadeo Blanco à Mexico (incarné par Julio Oscar Mechoso que je ne connaissais pas du tout). La confrontation des deux hommes ne part pas du bon pied, surtout qu’au premier abord Blanco n’a pas envie que son diagnostic soit remis en cause. Mais rapidement ils vont découvrir tous les deux qu’il y a beaucoup plus derrière cette histoire que l’on ne pourrait le croire.

Cela donne donc pas mal de matière pour travailler et l’épisode gagne ainsi des points. Le seul gros regret que j’ai vis-à-vis de tout ce qui se passe à Mexico c’est la réalisation. Ce filtre jaune dégueulasse était tout simplement horrible. Cela ne donne pas du tout envie de s’impliquer dans l’épisode mais je me suis accroché car l’histoire en elle-même n’était pas si mauvaise que ça. Je ne peux m’empêcher d’être déçu car CSI a déjà fait mieux d’un point de vue de la mise en scène et ici on sent que tout est fait en studio avec de la lumière ultra artificielle. Vous n’allez pas me dire que le soleil à Mexico est différent de celui que l’on peut voir n’importe où dans le monde. Il n’y a qu’un soleil. Si cette petite aparté ne changera pas grand chose au genre, l’épisode aurait gagné pas mal de points si seulement il avait voulu creuser un peu plus les choses ailleurs. Car la partie à Mexico est parasitée par une enquête en parallèle à Las Vegas. Plutôt que de jouer un second cas de la semaine, je pense que CSI aurait simplement du profiter du temps libre pour développer ses personnages.

Et c’est tout le contraire qui se passe. Du coup, si d’un côté le duo Robbins / Stokes fonctionne plutôt bien, de l’autre on s’ennui terriblement. Il y a pourtant presque tous les membres du casting mais rien n’y fait je n’ai pas réussi à apprécier cela autant que j’aurais pu le vouloir. Cette année CSI me donne du fil à retordre car d’un côté je trouve qu’il y a toujours une belle énergie et on sent la volonté de changer quelque chose puis de l’autre il y a toujours des trucs qui me déçoivent. Cette manière pas toujours très passionnante de développer les personnages sous le couvert d’une intrigue épisodique. Ce n’est pas ce que je veux voir après 14 années de bons et loyaux services. On sent donc que les scénaristes sont arrivés au bout d’un cycle mais qu’ils tentent de faire vivre artificiellement la machine en lui injectant de nouvelles choses de temps en temps. Si cela peut donner de bons trucs (notamment pour Robbins cette semaine, chose qui n’était pas arrivée depuis longtemps mais les légistes ont la côte cette année que voulez-vous), globalement je reste toujours dans l’attente de ce que va pouvoir me scotcher.

Note : 4.5/10. En bref, si Mexico était sympathique (mais moche visuellement), le reste ne sert strictement à rien. Dommage.