Découverte de Jakarta, la capitale chaos

Publié le 13 septembre 2014 par Camélia Exsangue @Chinouette

On est arrivée sur le sol indonésien le 11 septembre, en plein milieu de l’après-midi. Une chaleur monstrueuse nous attendait les portes de l’aéroport passées.

En sortant de la douane, nous nous arrêtons au stand "Silver Bird Taxi". Après plus de 24h de vols, d’attente, d’escales, nous voulons juste être à l’hôtel le plus rapidement possible. Il nous en coûtera 260,000 IDR (16€ environ).

Nelly – notre chauffeuse de taxi – nous présente la ville au fur et à mesure que nous avançons.

Welcome in JakartaBonheur dans le taxiNelly, notre chauffeuse attitrée Jakarta SkylineCarrefour à Jakarta : on n’est pas perdue!
Des vendeurs sur le bord de la routeLes motos font la loi à Jakarta

Arrivées à notre hôtel, le Bed and Breakfast Tomang, notre priorité est de prendre une bonne douche.

Après une courte nuit (merci Jetlag de me réveiller à 5h heure locale!!!) et pour nous réveiller en douceur, l’hôtel nous a préparé un super petit-déjeuner.

Notre objectif pour le reste de la journée : le City Tour Bus pour découvrir un max de la ville tout en profitant de la clim. Et en plus, c’est gratuit!

Les buildings composent le paysage de Jakarta

Nous sommes ensuite montés en haut du Jakarta Monas pour admirer la vue.

Jakarta Monas

Vue de la mosquée et de la cathédrale chrétienne du haut
des 137 mètres de la tour

Puis, nous avons mangé pour 42,000 IDR par personne (2,73€) dans un restau qui offre principalement des plats à base de riz ou de nouilles.

Reparties pour l’hôtel, nous sommes restées coincées 2h dans les bouchons. Le trajet aller nous avait pris 40 minutes…

Conduite à Jakarta

La conduite à Jakarta est un bordel sans nom. Ca klaxonne dans tous les sens, les motos se glissent à peine entre les voitures (on croit toujours qu’elles vont percuter une auto, ou un autre taxi, ou bien encore un bus). C’est l’anarchie totale!

Regardez bien le milieu de la photo :
4 personnes et un bébé tiennent sur la moto

Lorsque vous êtes sur la route, vous devez prendre votre mal en patience. Ne demandez pas non plus à quelle heure votre bus est censé arriver : on vous répondra qu’il va arriver "bientôt". Respirez et appréciez le paysage.

Et sinon, on en pense quoi
de la capitale de l’Indonésie?

Eh ben, encore une fois, on est très loin des préjugés que nous avions et la ville est loin d’être un coupe-gorge; c’est plutôt une ville très sure et très sécuritaire par rapport à d’autres capitales!Devant le Museum Nasional

Ce qu’on a aimé :

- les habitants de la ville!! Ils nous ont aidées sans qu’on leur demande jamais rien. Dès qu’ils pouvaient, ils venaient nous parler pour savoir d’où l’on venait, ce qu’on faisait là, ce que nous faisions ensuite. Ils avaient l’air fascinés par nos visages et nos vêtements. Nous nous sommes fait dévisager plus d’une fois. Certains nous interpelaient avec des "hey miss! miss"; d’autres nous souriaient; d’autres encore nous saluaient de la main.
Ils ont voulu à plusieurs reprises prendre Amélie en photo. Il faut dire qu’en dehors d’être très jolie, elle paraissait être une géante face à des Indonésiens en général très petits.

- l’hôtel B&B Tomang!

- les transports en commun : pour la clim’, le respect des femmes : des panneaux d’interdiction de "Défense de toucher" sont affichés au même titre que l’interdiction de fumer (wouhouhou un panneau contre le harcèlement), des hommes qui rentrent dans le bus en levant les mains pour bien montrer qu’ils n’ont pas de mauvaises intentions, et des chauffeurs super sympas!

- le respect des religions : mosquées et églises cohabitent dans la capitale sans conflit apparent.

- aucun sentiment d’insécurité : personne n’a été agressif avec nous, ni dans les gestes, ni dans les paroles, ni dans les regards.

- les économies faites : avec notre pouvoir d’achat d’européennes, tout était quasi donné. Alors oui, nous aurions pu prendre un taxi pour beaucoup moins cher et faire encore d’autres économies, mais à un moment donné, il faut savoir prendre conscience de la chance que l’on a d’être des "riches".

Ce qu’on n’a pas aimé : 

- la monnaie! Ca nous a quand même vachement perturbées de retirer des millions aux distributeurs automatiques et de payer des plats pour des sommes modiques.

- les moustiques : on a eu beau s’asperger de citronnelle, rien n’y a fait! À croire qu’ils dormaient la journée car c’est surtout le soir qu’on les voyait et qu’ils nous piquaient.

- la nourriture super spicy! Enfin, c’est une histoire de goût puisque pour ma part, tant que je ne fonce pas aux toilettes, l’épicé, ça me va!

- la chaleur insoutenable entre 12h00 et 14h00. Encore une fois, c’est une question d’habitude car Amélie s’est super bien acclimatée alors que j’avais vraiment du mal à respirer sur ce créneau.

- les transports en commun : pas d’explications, beaucoup de temps de perdu. C’est parfois dur de relativiser quand on est immobilisé sur la route et que c’est le bazard complet.

En conclusion

Nous avons apprécié la ville de Jakarta. Nous savions que nous ne restions que deux nuits et nous avons tout fait pour profiter au maximum. Les habitants nous ont traités comme des reines et on avait un peu l’impression d’être des super stars.

Mais nous sommes contentes de quitter la capitale car Bali nous attend! A nous l’île des Dieux qui nous fait rêver depuis longtemps.

** Un peu, avec le temps, devient montagne
– proverbe indonésien **