Fashionista Madame Figaro

Publié le 14 septembre 2014 par Laptitebulledelo @PtiteBulledElo
Bonjour tout le monde!

Et si on terminait cette semaine avec le nouveau numéro mode Madame Figaro? Je refermerai ainsi définitivement ma parenthèse estivale, puisqu'il s'agit du dernier magazine que j'ai lu entièrement sur la plage, avec ELLE et Glamour :) Et comme je reprends le travail demain, les vacances sont donc définitivement derrière moi! Mais pas d'amertume ou de tristesse, à peine un pincement au coeur car je reviens plus motivée que jamais :) Oui oui, je sais, vous avez raison, je réviserai sûrement mon jugement d'ici demain 11h ^^ 
Commençons donc avec la mode, puisque c'est le thème central de ce numéro :)Premièrement, Coco Rocha nous parle un peu de sa vision du style :) On en profite pour apprendre que cette ancienne danseuse classique a été repérée lors d'une représentation  irlandaise il y a 8 ans et épaulée par le photographe Steven Meisel qui va ensuite la prendre sous son aile et la lancer. Elle explique qu'avant d'être mannequin, elle ne connaissait absolument rien de rien à la mode! Aujourd'hui, elle pense que chaque femme doit pouvoir exprimer sa féminité comme elle l'entend, en dehors des codes que nous avons tous et toutes intégrés: elle se sent très femme avec un costume et les cheveux courts, par exemple! Elle aime également les pièces de mode originaux et vintage, qui sont porteurs d'histoire et de singularité. Elle est d'ailleurs très heureuse de posséder une robe portée par Elizabeth Taylor, achetée il y a deux ans: pour elle, elle est un modèle d'anti-conformisme et d'élégance :) Sinon, Coco Rocha est également engagée dans la défense des droits des mannequins, au sein du syndicat The Model Alliance :)
On retrouve ensuite le directeur artistique star de Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière! Auparavant chez Balanciaga il officie donc maintenant pour l'une des plus grandes maisons de couture hexagonales, et avec brio :) Très simple, il nous dit par exemple dans cette interview que Louis Vuitton lui laisse carte blanche pour ses créations, avec des "ressources" quasi infinies; mais aussi qu'il est admiratif du travail de son prédécesseur Marc Jacobs, qui a créé le prêt à porter made in LV dans son intégralité pendant ses 16 ans d'exercice. Il s'en inspire d'ailleurs beaucoup et le remercie d'avoir créé"une marque ultra contemporaine, dotée d'un patrimoine très fort", : il arrive maintenant dans un deuxième temps, et ajoute sa propre patte. Il se dit également en osmose avec la direction de la marque, car ils ont la même vision de la mode que lui et "parle[nt] la même langue". Ce qui explique sa quasi totale autonomie :) Il a également l'ambition d'affirmer encore plus fort l'ADN de la marque, et de la rendre tout de suite identifiable auprès du public. Et pense que les directeurs artistiques doivent avoir une vision globale, à l'instar de Tom Ford ou de Karl Lagerfeld. Nicolas Ghesquière veut également célébrer la femme multiple avec ses silhouettes et ne jamais tomber dans la caricature machistes: il veut créer des héroïnes! Enfin, ce créateur discret et méticuleux a bien conscience que travailler pour l'une des griffes les plus célèbres du monde va l'obliger à devenir "public" et il se dit prêt pour cela :)

Je me suis également bien reconnue dans l'article intitulé "Toutes diplômées de mode". Et c'est vrai qu'avec notre lecture assidue des magazines et des blogs de mode, notre connaissance en la matière est large et assez étoffée! Et change un peu des informations tristounettes que l'on peut lire ou entendre dans les flashs info :( Il n'est pas dur de trouver une foultitude d'informations dans ce domaine sans avoir à trop chercher :) Tout le monde sait à peu près ce qu'est une Fashion Week et les photographes n'hésitent à immortaliser les personnes au premier rang! On a également toutes un peu notre avis sur les tops cropped, les Birkenstock ou les kitten keels de cette saison et c'est vrai qu'on retient plus les noms des nouveaux créateurs à la tête de grands marques ou des grandes rédactrices à la tête des magazines que ceux de nos nouveaux ministres (je plaide coupable). Et on commence même à s'intéresser aux prix de l'Andam et au Fesitval de Hyères! On appelle également les couleurs par leur "vrai" nom (céladon, émeraude, bleu canard...) et on suit la vie des égéries mode comme Cara Delevigne sur les réseaux sociaux. On est donc toutes des expertes mode! Même si, me concernant, je me suis totalement retrouvée dans cet article, je pense qu'il faut un peu nuancer le propos: en effet, sans lire la presse féminine et les blogs, cette culture n'est pas si accessible et je pense que mes amies, bien que très bien habillées, ne savent pas tout à fait qui sont Marc Jacobs ou Miroslava Duma ou que l'orchidée était la couleur de l'année. Non?
Et en parlant de blogueurs, la rédaction consacre également quelques pages aux blogueurs stars. Non mais pas à ceux qui connaissent leur petit succès et sont connus du microcosme hein, mais des "vraies" figures de proue des blogueurs, qui gagnent leur vie ainsi, en devenant égéries et/ou en monétisant leurs articles et leurs services. Il faut dire que les choses ont bien changé en 8 ans et que les blogs ont plutôt révolutionné le monde du journalisme, grâce notamment aux réseaux sociaux, que les journalistes ont dû eux aussi adopter pour ne pas se faire dépasser! Ils peuvent également être très populaires et se révèlent être de vrais influençeurs, aux même titre que les personnalités des autres médias. Et certains ont su, grâce à leur talent et à leur sens du business, faire de leur petit monde 2.0 une poule aux oeufs d'or, via leurs contrats et autre affiliations. La clé du succès? Un univers propre et (au début en tout cas), sincère et proche de son lectorat ; mais aussi des commentaires, des vues et donc de la visibilité pour les marques! Outre les bannières publicitaires, le blogueur peut également devenir égérie et signer des collaborations: une manière pour marque de drainer le lectorat du blog vers elle...et un chèque pouvant aller entre 5 000 et 60 000 euros pour le blogueur. Leur nom devient également une marque et ils peuvent commercialiser des produits dérivés, comme des livres, par exemple! Même si tous le clament haut et fort: ils soignent leurs partenariats et ne choisissent que ceux qui leur correspond réellement et cette diversité de collaborations monétaires leur permet également de conserver leur indépendance rédactionnelle. L'exemple le plus saisissant est The Blonde Salad, le blog de l'italienne Chiara Ferragni: elle travaille avec les plus grandes marques (Louis Vuitton, Burberry, Chanel...) et son "hobby" est devenu une SARL employant 14 personnes! Elle a également lancé sa collection de chaussures, qu'elle a montée de A à Z et a gagné 1 million d'euros en 2013 rien qu'avec ça o_O Un article très intéressant, même si j'ai peur qu'il donne de mauvaises infos sans le vouloir aux personnes qui ne sont pas dans cet univers et aux wannabe blogueuses-stars (celles qui lancent un blog et demandent des cadeaux aux marques au bout d'une semaine et de 10 followers Twitter) : non, tous les blogueurs ne gagnent pas autant d'argent et ne sont pas si connus et potes avec les marques! Le travail, le talent, la rigueur, un design peaufiné et du contenu intéressant ne suffisent pas toujours à percer et beaucoup de blogueuses ô combien méritantes resteront dans l'ombre. Parfois, le réseau et il faut bien le dire, une part de chance sont nécessaires pour tirer son épingle du jeu!Et on termine avec le photographe Mario Testino. Il se dit très travailleur et il culpabilise même quand il ne le travaille pas! Il déteste les personnes prétentieuses et n'hésite pas à dire de lui même qu'il y aurait trop de choses à changer. Il pense que l'égoïsme est le contraire de l'élégance, il est accro à son portable et il est fier d'avoir réussi dans un pays étranger (il vient du Pérou, comme je vous le disais dans cet article au sujet du n° de Vogue qui lui était consacré :)). Sa ville idéale serait un mélange de Rio et de Berlin et il offre souvent des cadeaux de naissance ^^

Et les stars?
Madame Figaro consacre tout d'abord un dossier sur les femmes influençeuses, plus ou moins connues du grand public et selon certains grands thèmes: la cause des femmes, l'enfance, l'entrepreunariat féminin, la santé, l'environnement, l'alimentation, la justice et la résolution des conflits. On retrouve ainsi Beyoncé, pour son action féministe : elle soutient par exemple la fondation Chime for Change qui oeuvre pour l'indépendance des femmes ; elle oeuvre également dans l'aide humanitaire suite à des catastrophes naturelles, comme Katrina, et également en Haïti. Oprah Winfrey est bien sûr également citée pour son rôle de soutien à l'éducation des jeunes filles avec sa fondation Oprah Winfrey Leadership Academy for Girls in South Africa, mais aussi pour les bourses qu'elles distribue aux étudiants américains démunis, via l'Oprah Winfrey Foundation. Angelina Jolie, elle, lutte contre les violences commises lors des guerres notamment envers les femmes et elle entend lutter contre l'impunité de ces crimes de guerre, tandis que Michelle Obama a fait de l'obésité son cheval de bataille, avec son association Let's Move et en affichant notamment le nombre de calories contenues dans les menus des parcs Disney. Moins célèbres chez nous, d'autres femmes font également de grandes choses: la star chinoise Yao Chen dénonce la non liberté d'expression dans son pays via son propre compte Weibo (Twitter chinois) : elle relaie toutes les informations que le gouvernement passe sous silence, sans avoir peur des représailles (sa célébrité et son incroyable popularité lui permettent de ne pas trop se sentir menacée, en tout cas pour le moment). Melinda Gates (la femme de Bill), veut elle, faire en sorte d'éradiquer la polio et de donner un large accès à la contraception à 120 millions de femmes, tandis que la meilleure chef des Etats Unis, Alice Waters, se bat contre la malbouffe et l'opacité de la composition des produits alimentaires, en créant notamment des potagers bio dans les écoles US. Bravo à elles! 
Puis, comme souvent en ce moment, l'actrice Charlize Théron répond à quelques questions, à l'occasion du nouveau film du parfum J'Adore, dans lequel elle incarne bien sûr le premier rôle. N'en est-elle pas l'égérie depuis 10 ans, après tout? :) Elle dit d'ailleurs que ce statut n'est "pas seulement un travail mais un chapitre de [s]a vie" :) Elle confie également que son éducation fait qu'elle assez à l'aise avec son corps et avec la nudité, mais qu'elle espère mettre sa beauté au service d'interrogations plus importantes sur l'essence et le statut de la femme. Elle pense également que l'accomplissement de soi et l'éducation sont des armes plus convaincantes qu'un joli visage pour réussir. J'aime aussi quand elle dit que le courage est de savoir reconnaître ses erreurs et ne pas rejeter la faute sur les autres ; et je suis également de son avis quand elle dit qu'une femme doit être respectée, peu importe ce qu'elle a (ou n'a pas!) sur le dos! Quant à sa vie privée, elle explique qu'elle ne se cache pas du tout des paparazzi mais simplement, sa vie n'est pas suffisamment palpitante et sujette aux gossips pour faire la une :) Même si bien sûr, certains sujets sont très privés.

On retrouve l'actrice mannequin que l'on voit dans tous les magazines ce mois-ci, Aymeline Valade! Un portrait encore une fois accompagné d'une jolie série mode, dont vous trouverez mes clichés préférés juste en dessous :) On nous dit qu'Aymeline a été choisie pour incarner Betty Catroux grâce à son tempérament atypique et "bien trempé", fidèle à celui de la muse d'Yves Saint-Laurent. Et si elle a accepté ce projet alors qu'elle n'avait jamais tourné auparavant, c'est grâce au travail de Bertrand Bonello, notamment avec L'Appollonide :) Toutefois la peur était très présente, car elle s'est lancée dans le bain sans aucune formation dramatique ou expérience similaire: elle avait donc très peur de ruiner sa crédibilité avec un seul film. Mais il semblerait que c ne soit pas le cas et elle sent aujourd'hui "apaisée". Mais loin d'elle l'idée de se proclamer actrice ou bien de continuer forcément dans cette voie: elle choisira ses projets au coup de coeur et seulement si elle s'y sent à sa place. Une jeune femme qui sait ce qu'elle ne veut pas, et dont l'attitude lui a permis de percer dans le milieu du mannequinat, dans lequel elle a été lancée à 15 ans, repérée alors qu'elle faisait du skate board. Oui, atypique dés le début! :) 
On termine avec un tout petit mot de lifestyle et d'actu, avec l'interview de l'auteure Lionel Shriver. Dans son nouveau roman, Big Brother, elle parle d'obésité et ce, sans concession : elle veut alerter la population sur ce fléau mondial, qui a dépassé les simples frontières étasuniennes ; de manière plus psychologique et philosophique, c'est aussi l'occasion pour elle d'aborder les thèmes de désir et de maîtrise de soi. Elle rappelle également qu'aujourd'hui, notre alimentation est scrutée et balisée: attention à la viande, au gluten, au sucre, au gras... et tout cela se reflète dans notre position et nos relations sociales. Devenir obèse c'est prouver à tous que l'on est pas maître de soi, ce qui est socialement une erreur! Elle note également que le repas et les apéritifs ont une grande connotation relationnelle et, là encore, sociale: la nourriture n'est alors qu'un "prétexte" et permet de combler les blancs d'une conversation, par exemple. Quant à son propre travail d'écrivain, elle explique que les textes ne sont pas du tout autobiographiques, mais simplement inspirés de ses expériences et de ce qu'elle peut voir au quotidien. Je ne connaissais pas du tout cette auteure, mais son approche sociologique de l'alimentation m'a beaucoup intéressée :) Et vous?


Jolies photos!

Sur ce les filles, gros bisous et à demain pour une nouvelle semaine! 



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