Jamel Debbouze : la vérité sur la perte de son bras ?

Publié le 22 mai 2008 par Benjamin Tolman

 

Dans "Jamel Debbouze, l'as de coeur", le biographe et journaliste Bernard Violet revient sur les circonstances de l'accident qui a coûté son bras à Jamel et la vie à un de ses amis.

Dans le chapitre "une sale affaire", Bernard Violet, revient sur les circonstances de l'accident qui a fait perdre son bras à Jamel et la vie à Jean-Paul Vaïty un de ses amis.

Selon Bernard Violet, le 17 janvier 1990, aux alentours de 20h, Jamel et son copain sont fauchés par le rapide Nantes-Paris en gare de Trappes.

Si la justice a conclu à deux reprises à un malheureux accident, les parents de Jean-Paul Vaïty, eux, n'en démordent pas : la mort de leur fils n'est pas accidentelle.
C'est ce que rapporte nos confrères de Backchich.info dans un article paru le 19 mai.

"Jamel, alors âgé de 14 ans et demi, traîne derrière lui une réputation de « voyou », « de casseur et de dépouilleur ». Il aurait tenté de voler le superbe blouson au col de fourrure, avec plaque de shérif sur le cœur, de Jean-Paul. En se défendant, ce dernier serait tombé sur les voies, entraînant son agresseur." écrivent notamment nos confrères.

Selon le site, Bernard Violet aurait interrogé beaucoup de témoins mais aussi Jamel, qui pour le coup serait resté moins bavard que d'habitude. "L'attitude de Jamel Debbouze n'est pas claire dans ce drame. Quand je lui ai posé la question en février 2008, lui, habituellement si bavard, s'est contenté de répondre : 'Pour moi, c'est une affaire on ne peut plus claire. Il y a eu un non-lieu. La justice a parlé' " raconte le biographe à bakchich.info.

"Interrogés par le magistrat instructeur, certains témoins disent avoir vu deux garçons sur les voies, mais sans assister à une bagarre. En revanche, une jeune femme, Edwige A., raconte à des amies qu'elle a bien vu Jamel pousser Jean-Paul sur les voies. Mais pour elle, pas question de témoigner devant les policiers. On est en banlieue, et elle a bien trop peur car il s'agit d’un meurtre." poursuit bakchich.info.

Quand Bernard Violet l'interroge en septembre 2007, Edwige.A est moins catégorique : "J'ai peut-être pu dire que j'avais vu l'un des garçons pousser l'autre, mais le mot "meurtre" me semble très grave et ne faisait en tout cas pas partie de mon vocabulaire."