Mon âne, mon âne

Publié le 30 septembre 2014 par Le Journal De Personne
Nous ne nous interrogeons pas sur le sexe des anges
Peut-être parce que les anges n’ont pas de sexe !
Vous voyez le genre de questions qu’on n’a plus le droit de se poser peut être parce qu’elles posent la question du genre.
Les garçons qui préfèrent jouer aux filles…
Les filles qui préfèrent jouer aux garçons…
On croit que ce sont des jeux sans lendemain.
Et le lendemain, on se réveille et on s’aperçoit que ce ne sont plus des jeux, que la confusion de genres a bien eu lieu !
Il ne faut pas s’étonner après, si les mâles préfèrent les mâles et les femelles, les mamelles…
Ce n’est pas en enfer c’est au paradis que coulent le lait et le miel
Le lait et le miel ?
Quel rapport avec les homosexuels ? Il n’y a pas de rapport en soi
C’est nous qui créons les rapports. Nous sommes tous des rapporteurs
Nous avons vu des hommes préférer des hommes
Et des femmes préférer des femmes…
Et nous l’avons rapporté.
Nous avons ainsi et pour ainsi dire forgé des modèles de comportements, inspirés des vocations, inondé les inconscients et substitué l’offre à la demande.
L’atypique excite tous les types, le mélange des genres interpelle les gens
On prend notre revanche sur la nature : on défait ce qu’elle a fait et on lui refait son portrait
Glorifions la culture, toute culture rebelle à la nature…
Je suis ce que j’ai fait de ce que la nature a fait de moi… libre de choisir mon sexe
Non, je ne ris pas. C’est la théorie qui a fini par transformer les pratiques.
Une fois n’est pas coutume, c’est ce qu’on dit à nos enfants au goûter pour qu’ils ne soient pas dégoutés lorsqu’ils s’apercevront que les hommes violent les lois de la nature et transgressent les interdits, c’est l’expression même de leur maturité. Les gouts et les couleurs ça ne se discute pas… ça se percute, ça se répercute dans notre belle cité.
J’ai eu un entretien imaginaire avec Najat Vallaud-Belkacem, l’arabe de service au service de la modernité… elle est charmeuse et charmante… et je lui ai posé la question un peu choquante : la question de savoir si son école n’est pas devenue une cour d’incitation à la révolution sexuelle ?
Mon fils est à deux doigts de croire qu’on peut changer de sexe… beaucoup plus facilement que de changer d’école… il sait déjà à 6 ans ce que c’est qu’un hétérosexuel, qu’un homosexuel… je ne le savais pas à son âge… il sait surtout ce que c’est qu’un transsexuel : une formalité qui consiste juste à changer de tablier.
Il n’y a que des géométries variables, me dit notre ministre…
Plus de pères, plus de repères… il n’y a qu’un monde à refaire !

Objection madame le ministre, ou monsieur la ministre
Qu’il y ait des hommes qui préfèrent des hommes pour les protéger, je n’ai rien contre… je ne suis pas homophobe.
Qu’il y ait des femmes qui préfèrent des femmes pour les libérer. Je ne dis pas non. Je n’ai rien contre les renversements de tables.
Mais… mais qu’il y ait des ânes mâles qui préfèrent les ânes mâles !!
Désolée, mais je dis non… on n’a pas le droit de traiter cet adorable animal de pédale !!
Qu’est-ce qu’il nous a fait ?
Écoutez cette chanson qu’on leur passe en boucle à l’école

« Mon âne, mon âne des rapporteurs Nous avons vu des
Des souliers lilas aux pieds… »

Vous vous rendez compte de l’endoctrinement, des dérives de votre enseignement.
Un âne gay… que c’est triste Venise
Désolée mais je trouve ça sinistre madame le ministre
J’ai beau me creuser la tête… Mais j’ai du mal à accepter cet âne tapette comme symbole d’émancipation.
Oui, oui… C’est mignon: des souliers lilas et des boucles aux oreilles
Non et non c’est fait exprès… pour rehausser vos valeurs gauchemardesques…
Najat a plutôt bien réagi. Et maline comme le malin, elle m’a juste dit…
Que c’est à l’âne justement de porter et de supporter le poids de nos valeurs, même si c’est très lourd à porter.