Ah, je n’ai pas envie que cette trilogie se termine ! Fin Macleod va me manquer. J’ai adoré le suivre durant trois romans. Adoré aussi l’atmosphère rude et éblouissante de l’île de Lewis, ses habitants bourrus et les nombreux souvenirs exhumés les uns après les autres. La manière dont l’auteur a construit ses récits, en mélangeant passé (grâce à la mémoire des personnages) et présent (avec l’enquête en cours) rend l'histoire haletante.
Il ne s’agit pas d’un roman policier ordinaire. Les cadavres sont comme des prétextes qui emmènent Fin à la redécouverte de sa mémoire et celle de l’île. Dans chacun des trois ouvrages, de nouvelles informations nous sont données sur ce héros, tant passées que présentes. Je suis franchement triste de le quitter. Peter May pourrait peut-être se rétracter et continuer sur sa lancée plutôt que de s’arrêter à trois romans ?
Mes billets sur le volume 1, ici, et le volume 2, ici.
MAY Peter, Le braconnier du lac perdu, Actes sud, 2014