Profitis Ilias au sommet de Santorin, seuls au monde pour une exploration vertigineuse (Grèce)

Publié le 06 octobre 2014 par Carnetauxpetiteschoses @O_petiteschoses

Une des plus belles expériences durant notre séjour à Santorin a été la balade au sommet de l’île, où nous avions l’impression d’être seuls au monde face à la nature. Lors de notre ascension nous avons exploré un petit chemin de randonnée, qui descendait vers le site archéologique de l’ancienne Théra.

Pour la fin de notre séjour , nous avions opté pour la location d’une voiture pour parcourir l’île plus librement. Nous souhaitions voir la lumière déclinante du point le plus élevé de Santorin, soit le monastère de Profitis Ilias perché à 567 mètres. Piquée à la cîme, une petite crète d’antennes de télévision coiffe la colline rocheuse. Même si notre guide papier précisait l’absence d’intérêt hormis le point de vue, nous avons tenu à y monter.

En chemin pour Profitis Ilias

En effet la vue imprenable qui s’offre à cette hauteur, permet lorsque la lumière se fait rasante, d’embrasser d’un regard l’ensemble de l’île.

A nos pieds nous discernons les villages visités précédemment, et au loin nous apercevons la caldera, et Oia qui se confond avec la mer. Sous nos pas, le sentier rocailleux est bordés de fleurs sauvages.

Nous longeons la route jusqu’à parvenir près du monastère, et juste en dessous des antennes de télé. Leur bourdonnement sourd empli l’air.

 

Nous continuons notre ascension malgré les mises en garde, sur les rayonnements, les ondes et le fait que nous sommes dans une zone à risque.

En baissant les yeux, le point de vue est vertigineux, et la pierre nue. Il s’agit d’ailleurs d’une carrière juste en bas de nous.

Un peu plus loin, nous assistons au décollage d’un avion sur le tarmac. D’un côté nous distinguons Kamari et de l’autre Perissa.

Juste au dessus de nous les antennes grésillent de plus belle, tandis que le soleil commence à baigner Santorin, de sa lumière dorée.

Nous arrivons au monastère orthodoxe, où nous reviendrons un peu plus tard.

Nous laissons le monastère à notre gauche et nous poursuivons le long de la corniche bordée de fleurs colorées.

Nous parvenons alors aux bâtiments de surveillance, désormais abandonnés, comme semble l’être tout ce secteur, malgré le fait que les antennes fonctionnent toujours.

Exploration du chemin en corniche

Notre curiosité piquée au vif, nous aurions certainement été visiter les lieux délabrés si notre attention n’avait pas été attirée par un panneau indicateur près du précipice.

Etait-ce le chemin vers l’ancienne Théra ? Où pouvions nous atterrir ? La voie me fut ouverte, et j’hésitais un peu.

Puis en regardant le moins possible en bas, j’y vais, pour accomplir le chemin jusqu’à la première colline.

En arrivant à la première colline, notre point de vue change. Et tandis, qu’on se sépare, je le regarde s’éloigner jusqu’à la colline suivante. Il s’agit de dominer le site archéologique de l’ancienne Théra.

Les distances sont bien plus importantes qu’il n’y paraît.

Au loin les villages s’étendent, et à nos pieds, Périssa.

Il est temps de faire demi-tour…

Nous redescendons vers le monastère. Nous en ferons simplement le tour.

Après cette incroyable exploration des sommets, nous repartons vers le nord.

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