Comment tuer sa communication avec le storytelling

Publié le 16 octobre 2014 par Dangelsteph

Le storytelling peut faire des merveilles… ou causer des désastres, si on l’utilise mal !

Voici donc l’anti-méthode du storytelling, en 5 points. Une seule chose à faire donc : le contraire !

1. Tout ce que vous avez, c’est une histoire

Vous n’êtes pas là pour amuser la galerie. La seule raison d’être d’une histoire est qu’elle vient appuyer un message. Un message cohérent, légitime, fort. Si vous remarquez que votre histoire ne se combine avec aucun message, elle n’a aucune utilité et fera juste perdre son temps à votre auditoire. Votre objectif est bien de transmettre un message, pas de raconter l’histoire.

2. L’histoire n’engage pas l’auditoire dans l’action

Si on utilise une histoire plutôt qu’une communication classique, c’est justement pour ses facultés à engager l’auditoire dans l’action. L’histoire donne un exemple, et cet exemple inspire l’auditoire, qui la transforme à cet effet. Une connexion émotionnelle s’établit et elle permet ce transfert qui est aussi une ouverture vers l’avenir et l’action. Si l’histoire n’aboutit pas à cela : elle est inefficace.

3. L’histoire est plus forte que le message

Gare aux histoires trop belles, trop bien écrites : l’auditoire ne retiendra qu’elles. En fait, l’histoire est alors tellement bonne en tant qu’histoire qu’elle détourne l’auditoire du message qu’elle était sensée appuyer !

4. Il n’y a pas de lien clair entre l’histoire et le message

Evidemment, il ne s’agit pas d’agiter de grosses ficelles, dans un style très universitaire avec des 1. Blablabla, 2. Bliblibli… Mais il faut subtilement rappeler, avec des flashbacks, que nous sommes toujours en ligne avec le message, que l’histoire, même si elle est intégrée dans un long discours, éclaire un aspect du message. Soignez également les transitions.

5. Vos histoires parlent de vous, de vous et encore de vous

Ce n’est pas vous, le héros : c’est l’auditoire ! Quel que soit votre statut, votre expertise etc. Une historie se partage. L’auditoire est invité à entrer dedans, à s’en emparer, à en faire quelque chose. Pour cela, il doit avoir une place dans cette histoire, et pas uniquement une place d’écuyer du chevalier que vous êtes.

Voilà, il n’y a plus qu’à… ne pas faire !

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