Critiques Séries : Sleepy Hollow. Saison 2. Episode 4. Go Where I Send Thee...

Publié le 20 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Sleepy Hollow // Saison 2. Episode 4. Go Where I Send Thee…


Depuis le début de la saison, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant la saison 2. C’est étrange vous ne trouvez pas ? Et cet épisode ne change en rien l’avis que je me suis déjà fait. Cette saison est beaucoup plus solide et consistante que la première, de plus la qualité reste constante ce qui me fascine tout simplement. C’est la preuve qu’au fond une bonne série peut rester une bonne série. Je ne comprends cependant pas pourquoi les téléspectateurs ont pu abandonner la série en cours de route étant donné que les audiences ont malheureusement dévissée cette année. J’aime beaucoup l’histoire de Nick Hawley par exemple. L’arrivée de ce personnage dans la saison 2 était une bonne idée, dans un premier temps pour apporter un peu de nouveauté dans un casting bien exploité durant la première saison mais également pour créer des liens avec les autres personnages et donc nous emmener ailleurs. Si pour le moment la série le garde surtout sous le bras afin probablement de s’en servir bien plus loin dans la série, je trouve malgré tout qu’il apporte un peu de fraîcheur pendant que les vieux briscards de la série servent le récit différemment, en faisant ce qu’ils font depuis bien longtemps maintenant.

J’ai trouvé également cet épisode bien plus lumineux que les autres. On a l’impression que 90% de l’épisode se déroule en pleine lumière quand la série, aussi sombre soit-elle se déroule habituellement la nuit ou le soir. C’est une excellente idée afin de voir la série différemment, sous un angle que l’on n’avait pas forcément l’habitude de voir. C’est dans compter sur Abbie et Ichabod qui forment toujours un duo du tonnerre, capable de soeur aux enquêteurs avec des armes du présent et du passé, car ils forment maintenant un duo tout simplement brillant comme tout. Petit à petit l’épisode nous plonge dans ce qu’il veut nous raconter et ce que j’apprécie c’est que cela ait une certaine continuité par rapport aux trois premiers épisodes de la saison. Je pense donc à toute l’histoire de Piper, qui est au fond un excellent monstre. Je trouve que graphiquement parlant, Sleepy Hollow sait très bien ce que le téléspectateur veut voir et nous offre donc quelque chose de visuellement et narrativement parlant tout simplement jouissif. Ils pourraient en faire encore plus mais c’est suffisant. Surtout quand en parallèle on a Ichabod qui apprend à conduire une voiture, là aussi c’est une façon pour Sleepy Hollow de nous rappeler un peu la première saison.

On se souvient toujours de ces excellents moments où Ichabod découvre la technologie. Cela fait toujours son effet. Du côté de Irving, là aussi la série prend petit à petit racine. Le personnage et ce qu’il cherche à nous raconter deviennent petit à petit de plus en plus intrigant. Irving va avoir une vision de lui-même dans le futur sous les traits d’un démon qui tue énormément de gens sur son chemin. Et c’est à ce moment là que Henry débarque encore une fois. Ce qui me plaît chez Henry c’est qu’il s’agit d’un personnage dont on ne sait finalement que très peu de choses mais qui fait son petit bout de chemin. La conclusion de l’épisode me rend d’ailleurs encore plus curieux de voir ce qu’il peut bien nous réserver encore par la suite. On ne peut pas dire que Sleepy Hollow n’est pas une série avec du potentiel tant tout ce que l’on voit apparaître petit à petit à l’écran prouve qu’il y a toujours plus derrière. On a l’impression que malgré le rythme toujours soutenu de la série, il n’y a jamais d’intrigues qui vont vraiment s’épuiser. Cela pouvait parfois se ressentir durant la première saison mais cette année ils ont clairement appris de leurs quelques erreurs.

Note : 7/10. En bref, toujours aussi jouissive cette petite série.