Critiques Séries : Brooklyn Nine-Nine. Saison 2. Episodes 2 et 3.

Publié le 20 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Brooklyn Nine-Nine // Saison 2. Episodes 2 et 3. Chocolate Milk / The Jimmy Jab Games.


Le premier épisode de la saison était légèrement décevant par rapport à ce que j’avais pour habitude d’aimer dans cette comédie. Avec ces deux épisodes, j’ai retrouvé le Brooklyn Nine-Nine que j’adore, tout simplement et c’est une très bonne nouvelle. Disons que Brooklyn Nine-Nine nous prouve surtout qu’elle a encore énormément d’énergie à revendre, notamment dans « The Jimmy Jab Games », un épisode de groupe qui utilise ce que j’adore dans une telle série : quand tous les personnages sont tous ensemble autour d’une seule et même histoire. Mais avant tout, il y a « Chocolate Milk ». Ce que je n’attendais pas forcément de la part de cet épisode c’est de trouver un duo Jake et Terry aussi bon. Disons que la série a déjà installé tellement de choses au travers de l’amitié entre Jake et Boyle ou encore l’histoire de Jake et Diaz. Du coup, je me demande vraiment où est-ce que se situe celle qu’il entretient avec Terry dans cet épisode. Mais pourquoi pas après tout dans le sens où cela fonctionne très bien et que Terry fait une fois de plus le show. Terry est capable de voler la vedette à Jake sans problème. C’est le cas dans cet épisode mais c’était déjà le cas dans le premier épisode de la saison.

Toute l’histoire de Jake et Terry était donc une façon de nous donner l’impression que cette année Brooklyn Nine-Nine tente de nouvelles choses, qu’elle ne veut donc pas rester sur ses lauriers comme le laissait plus ou moins sous entendre « Undercover », le premier épisode de la saison. C’est aussi une façon pou Jake d’apprendre de lui même, notamment le fait qu’il ne peut pas tout contrôle tout simplement. C’est une belle et bonne leçon pour lui même si au fond on sait pertinemment que cela aurait pu être fait autrement. Je ne parle pas d’un point de vue qualitatif puisque de ce point de vue là c’est toujours réussi mais disons que Jake a peut-être un peu de mal parfois à être le personnage que l’on attend de lui. Il veut peut-être trop rester dans sa propre mécanique bien huilée. C’est la faute aux scénaristes et cet épisode casse justement tout ça, permettant au téléspectateur de voir les choses légèrement différemment. Se concentrer sur une amitié entre Terry et Jake était donc la meilleure idée que Brooklyn Nine-Nine ait eu depuis un sacré bout de temps.

C’est aussi dans un sens une façon de jours rappeler que la série n’avait finalement pas encore tout dit de ce qu’elle avait en stock et c’est quelque chose de merveilleux, tout simplement. Bien entendu, l’épisode ne cherche pas à réellement créer une amitié entre les deux hommes, ce qui est dommage mais ce n’est pas grave puisque le plaisir reste entier et que Brooklyn Nine-Nine a déjà suffisamment à faire avec la relation amicale qu’il entretient avec Boyle. J’ai donc beaucoup ri dans un épisode qui, dans ses intrigues secondaires, ne mouline pas non plus dans le vide. Il faut dire que l’arrivée de Kyra Sedgwick (The Closer) dans le rôle du Deputy Chief Wuntch était une très bonne idée. Peut-être que cela aurait été bon d’en faire encore un peu plus mais bon je ne vais pas bouder mon plaisir étant donné qu’elle est clairement un atout. Wuntch est en plus appelée à revenir très rapidement. Avec « The Jimmy Jab Games », la série renoue avec ce qui se fait de mieux dans ce genre de comédie : tout le groupe de personnages se retrouve au même endroit et tout cela fonctionne terriblement bien. Avec tout un tas de circonstances très rares, tout le monde se retrouve au commissariat (sans Terry et sans Holt) ce qui veut dire que le terrain de jeu est ouvert.

On dirait que cet épisode symbolique à merveille quand le chat dort, les souris dansent. Car c’est clairement ce qui se passe. Avec l’absence de Terry et Holt, tout le monde s’amuse avec le jeu Jimmy Jab qui ressemble à une sorte d’olympiades dans un commissariat. Tous les challenges sont plus ridicules les uns que les autres et même si vous pensez voir quelque chose de complètement désordonné ce n’est fort heureusement pas ce qui se passe et le téléspectateur est donc passionné par toute cette aventure barrée où le but n’est pas de se prendre au sérieux. L’absence de Holt et Terry y participe d’ailleurs. Avec cet épisode on retrouve également ce qui faisait le bonheur d’épisodes de The Office que j’aime beaucoup où tout le monde, sous la houlette de Michael, se mettait à faire des trucs complètement ridicule afin de faire passer le temps au bureau. Si ici la configuration est un peu plus réaliste (même si des flics aussi bêtes et fous, je pense que cela ne soit pas forcément exister, tout du moins pas dans le même commissariat). Tout cela était tout de même sacrément barré. On a du mal à imaginer comment cela a pu sortir de la tête de quelqu’un tant le tout est si fou, dans tous les sens du terme.

Peralta - « Pregnant? Nice. Means you had sex. »
Amy - « Damn right, I did. And I forgot my birth control. »
Par ailleurs, Peralta et Amy étaient quant à eux au sommet de leur forme. Le tout fonctionne si bien que l’on aurait peut-être apprécié que cela dure encore un peu plus longtemps. Mais comme avec l’épisode précédent, Brooklyn Nine-Nine tente ici de voir des choses différentes et donc de créer des intrigues que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir dans la série. J’ai hâte de voir la suite de la saison, surtout si celle-ci est du même acabit que ce que l’on a pu voir jusqu’à présent.

Note : 8/10 et 9/10. En bref, deux très bons épisodes de Brooklyn Nine-Nine.