Nantes la nuit, entre les hauteurs de la ville et les hangars à bananes (44)

Publié le 29 octobre 2014 par Carnetauxpetiteschoses @O_petiteschoses

A la tombée du jour nous nous rapprochons de la Tour de Bretagne dans l’espoir de voir le coucher du soleil depuis le bar haut perché de Nantes.

C’est donc au 32ème étage de la Tour de Bretagne, que nous entrons dans le Nid. Habitat d’un immense oiseau blanc, mi-cigogne, mi-héron, assoupi qui surplombe la ville, comme un esprit bienveillant.

C’est sur son corps que l’on trouve le bar, tandis que le mobilier est essentiellement constitué de tables et poufs stylisés qui ressemblent à des coquilles d’œufs.

Nous commençons à explorer la vue du balcon alors que le soleil se couche.

Le soleil se couche et le spectacle est magnifique.

Tout le monde est à l’affût, et de la découverte de la ville et du coucher du soleil. Sur les murs du balcon, on peut lire les noms des points d’intérêts à découvrir en observant le panorama.

A l’intérieur, aux murs, les tableaux de l’artiste Jean Jullien donne une vision unique des monuments emblématiques de la ville.

Juste ensuite la ville s’éclaire et se laisse admirer de nuit.

Nous partons à travers les ruelles, en quête d’un restaurant.

Nous nous dirigeons ensuite en bus vers le quartier des hangars à bananes. Sur l’île de Nantes, il s’agit des anciens entrepôt qui ont servi à stocker le commerce de bananes durant notamment la Première Guerre. Ils sont ensuite utilisés comme annexe de la raffinerie Beghin-Say. Désaffectés, ils sont ensuite réhabilités de manière à préserver leur caractère d’origine. Ils sont investis par des bars et des lieux culturels.

Face à eux, on trouve les anneaux de Buren, symbole des fers qui liait les esclaves du temps du commerce triangulaire au 18ème siècle. On trouve ainsi 18 anneaux de 4 mètres de diamètre, dont les formes et les couleurs se fondent…

Au petit matin, une brume enveloppe le paysage, transformant les jeunes gens en silhouettes et ne laissant poindre que la lueur des éclairages.

fef

Nous approchons alors de la grue titan (semblable à l’autre que nous avons trouvé à l’extrémité du quai), qui témoigne du passé industriel de la ville.

Des conditions plutôt originales et un brin surréaliste pour découvrir cette partie de Nantes…

Articles en rapport: