Par RenoZeCut,
Synopsis : Peter Deveraux est un ex-agent de la CIA réputé pour sa redoutable efficacité et un passé trouble. Contacté pour assurer la protection d’Alice Fournier, responsable d’un centre d’accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait compromettre l’un des favoris à l’élection présidentielle russe, Devereaux comprend rapidement qu’il a été manipulé et qu’il est devenu la cible de son ancien élève, David Mason…
Plus de 15 ans après le Pic de Dante, Donaldson retrouve Pierce Brosnan, marqué à jamais du sceau de 007, certes vieillissant (61 ans) mais loin d’être ridicule dans ce film aux allures de Jason Bourne mais pour 3ème âge.
Donaldson est le genre de réalisateur dont le commun des mortels connaît ses films sans savoir que c’est lui. Si je dis Cocktail, La Mutante, le Pic de Dante, ou encore la Recrue, Sens unique, ou Braquage l’italienne, ces films résonnent forcément aux oreilles.
November Man souffre un peu du même syndrome que son réalisateur. Tu le vois, tu passes un bon moment et tu l’oublies. Le scénario est efficace, avec sa série de rebondissements dont certains qu’on n’attend pas ; la mise en scène est épurée ; Pierce Brosnan garde son flegme james bondien tout en incarnant un personnage profondément violent mais quelque chose manque.
Le film nous promet une relation fatale et un face à face inéluctable entre l’ancien maître et son disciple qui finalement ne vient jamais vraiment. Toutefois, le scénario cherche à sans cesse perdre le spectateur (ce qu’il fait plutôt bien) et nous manipule au même titre que les protagonistes de l’histoire. Devereau se retrouve malgré lui au cœur d’une machination politico-militaire alors qu’il n’était que dans une idée de vengeance. Le personnel se retrouve impliqué dans du professionnel.
Conclusion : Ce genre de film est extrêmement codé et November Man a le mérite, sans renouveler le genre, de trouver quelques bonnes idées scénaristiques qui viennent ponctuer ce scénario malheureusement un peu creux.