Peau d'Âne, de Jacques Demy, Rosalie Varda-Demy, Charles Perrault et Michel Lavoix

Publié le 03 novembre 2014 par Clarabel

Parce qu'une princesse refuse d'épouser son père. 
Parce qu'un âne fait bêtement des crottes d'or. 
Parce qu'une rose qui parle vous regarde 
Toujours dans les yeux.
Parce qu'une fée tombe amoureuse et que cela ne se fait pas.

Parmi les nombreux films vus dès l'enfance, aussitôt idolâtrés et supportant vaillamment les aléas du temps qui passe, se trouve Peau d'Âne de Jacques Demy. Un intemporel, classique, incroyable film, qui a su élever le kitch à un art visuel absolument magnifique (si, si, je vous  jure !). 

À l'occasion de la sortie du film restauré, paraît donc cet album du scénario original écrit sous forme de conte et illustré de photographies du film.

L'histoire : Sur son lit de mort, la reine a fait promettre au roi (Jean Marais) de n'épouser qu'une femme plus belle qu'elle. Dans tout le royaume, une seule personne peut se prévaloir d'une telle beauté, sa propre fille (Catherine Deneuve). La princesse va tenter de ruser, commandant un bouquet de robes toutes plus improbables les unes que les autres, cherchant la petite bête pour échapper à cette union saugrenue (elle va même jusqu'à réclamer le sacrifice de l'âne qui a fait la fortune du roi), mais le piège se referme sur elle.

Désespéré, la princesse préfère s'enfuir dans la forêt, reçoit l'aide de sa marraine la Fée des Lilas (Delphine Seyrig) et se retrouve dans un cabanon en bois à confectionner des cakes d'amour ! :-) Sa beauté, sa grâce, sa voix mélodieuse vont étourdir un autre prétendant (Jacques Perrin) qui va convoquer tout le royaume pour retrouver cette mystérieuse enchanteresse qui lui a envoyé un gâteau dans lequel elle avait caché sa bague. 

Gniiii... c'est tout comme j'aime ! Magique, ensorcelant, kitch, maniéré et cocasse... en gros, tout ce qui fait son charme et rend cette œuvre si particulière à mes yeux.

De la Martinière jeunesse, octobre 2014