Le columbarium : un monument, un espace de repos

Publié le 03 novembre 2014 par Daniel Leprecheur

Un columbarium est un lieu pour où sont stockés respectueusement et publiquement (dans la plupart des cas) les urnes cinéraires ( détenant les restes incinérés d’un défunt). Le terme vient du latin Columba (colombe) parce qu’à l’origine cela représentait les boîtiers compartimenté pour les tourterelles et les pigeons que l’on appelle plus communément de nos jours, un pigeonnier.

Contexte

Les Columbariums romains étaient souvent construit en partie ou entièrement souterraine. Le Columbarium de Pomponius Hylas est un exemple particulièrement intéressant de l’antique romaine, riche en fresques, décorations et mosaïques précieuses.

Un columbarium souterrain

Les columbariums d’aujourd’hui peuvent être soit des unités autoportantes, partie d’un mausolée ou un implanté directement dans une autre « construction ». Certains fabricants produisent des columbariums qui sont construits entièrement en dehors du site et conduit vers le cimetière par le biais d’un gros camion. De nombreux fours crématoires modernes possèdent actuellement un columbarium. Les plus beaux exemples contemporains de columbariums sont le columbarium du cimetière du Père Lachaise à Paris et le Golders Green Crematorium de Londres.

Le columbarium et l’église

Dans certains cas bien précis, les columbariums sont construits dans les structures d’une église. Un des plus beaux exemples est celui de la cathédrale de Notre-Dame des Anges (à Los Angeles, Californie), qui abrite un très grand nombre de niches de columbarium dans le mausolée, qui sont donc construit dans les souterrains de la cathédrale.
La construction de columbariums dans les églises est particulièrement répandue dans l’Église tchécoslovaque. Par exemple, l’église de St Nicolas en place de la Vieille Ville (Prague) offre un magnifique columbarium. Dans l’Église catholique romaine, bien que inhumation traditionnelle est toujours préférable (la crémation n’étant pas très bien vu dans la religion), l’incinération est autorisée à condition que les restes incinérés soient enterrés. En conséquence, il est tout à fait possible de retrouver des columbariums dans certains cimetières catholiques, même si cela reste, plutôt rare.

Leur aspect

Les columbariums sont très souvent assez similaires : on remarque une certaine forme de temples bouddhistes traditionnels, qui depuis les temps anciens ont abrité de multiples cendres crématoires.
Dans le bouddhisme, les cendres du défunt peuvent être placées dans un columbarium (en chinois, un « naguta » (« os de réception pagode »); en japonais, un « nokotsudo » (« la réception des os), qui peut être soit fixé sur une partie d’un temple bouddhiste ou celle d’un cimetière. Cette pratique permet à la famille du défunt de pouvoir lui rendre visite tout en conservant les traditions ainsi que rites ancestraux.

À noter que dans l’enceinte des cimetières ils peuvent être très variés au niveau de leur « design », ils peuvent être effectivement très différents d’un cimetière à un autre. Plus ou moins moderne dans la forme, plus ou moins grands ou petits. Voir l’illustration ci-contre

L’assurance obsèques et le columbarium