Critiques Séries : The Code. Saison 1. BILAN (Australie).

Publié le 05 novembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Code // Saison 1. 6 épisodes.
BILAN


J’ai toujours été fasciné par les thriller conspirationnistes. The Code ne déroge pas à la règle même si je dois avouer que cela n’a pas délivré autant que j’aurais pu l’espère. La base même de la série m’a plu, puis au fil des épisodes j’ai eu l’impression qu’ils n’étaient peut-être pas à la hauteur de leurs ambitions qui sont tout de même assez marquées. L’un des vrais intérêts de cette première saison de  The Code c’est bien évidemment la relation entre les deux frères qui prend une grande partie de la série. Je crois que c’est aussi ce qui donne envie de s’attacher à ce que la série cherche à réellement nous dire. Surtout que j’apprécié énormément le personnage de Jesse, notre pirate informatique en chef. C’est le personnage dont on peut se sentir le plus proche (en tout cas à mes yeux) et il nous propose donc de suivre lui et son frère dans une aventure assez efficace quand elle ne veut bien, notamment dans le dernier épisode de la saison qui est clairement une petite réussite. Si vous me suivez depuis quelques temps maintenant vous savez pertinemment que je suis un très grand fan de tout ce qui est conspirations et thrillers en tout cas, sans parler du côté espionnage qui transpire aussi dans cette série. Sauf que ce n’est pas toujours très bien exploité non plus. La base même de The Code me plaisait et puis au détour de deux ou trois épisodes c’est devenu légèrement ronronnant, comme si la série n’avait pas forcément l’occasion de nous surprendre comme il se doit.

Pourtant, il y a de belles choses dans les deux derniers épisodes. On n’échappe certainement pas aux facilités mais celles-ci participent malgré tout au bon déroulé des deux derniers épisodes car il faut accélérer le rythme. Pour ce qui est de la grande porte ouverte pour une suite potentielle, je dois avouer que je suis légèrement septique. Je ne sais pas si j’ai réellement envie d’en voir un peu plus, surtout que c’est une bonne idée pour une petite saison, comme une mini-série mais plus il faudrait vraiment faire quelque chose dans la veine de la saison 2 d’Utopia alors qui a justement réussi à rebondir après une première saison qui donnait vaguement l’impression qu’une suite ne pouvait pas vraiment être envisageable, en tout cas pas sous la forme de la première saison. Pour en revenir à The Code, ce que j’ai tout de même trouvé d’intelligent au delà de la relation entre les deux frères c’est le fait de mettre en danger réellement l’un pendant que l’autre, le moins futé pour le terrain, se retrouve à le sauver. C’est un us très classique mais pas forcément dans le genre que The Code cherche à mettre en avant. Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé la place d’Alex Wisham.

Cette dernière est une joueuse intéressante tout au long de la saison et c’est en grande partie grâce au charme de Lucy Lawless, parfaite dans ce genre de rôles. Bien qu’elle n’incarne pas du tout un rôle de guerrière (enfin, pas au sens propre), l’actrice prouve qu’elle a plus d’un tour dans son sac. En plus de ça, elle reste une femme de choix. Quoi qu’il en soit, le spectacle que l’on tente de nous offrir au fil des épisodes, sans être brillant, parvient malgré tout à rester divertissant. Je suppose que vous ne seriez pas contre l’idée de suivre cette série si comme moi vous aimez l’espionnage et toutes les petites histoires qui s’y rapportent, les conspirations tout ce que cela implique. Côté conspiration, celle-ci est bonne en plus de ça, ce qui est d’autant plus dommage de voir la série ne pas l’exploiter aussi bien que prévu. Ce que j’aurais peut être apprécié c’est le fait que la série garde son côté complexe et étrange comme cela nous était présenté dans le premier épisode. On avait alors un mélange savoureux entre Millenium ou encore la récente et correcte Mammon. Toutes ces séries de conspirations avec un journaliste/écrivain en guise de héros. Le traitement était parfois un peu trop propre, pas assez bousculé. C’est donc ce qui m’a donné l’impression d’une série qui, sans être totalement hermétique à l’évolution, met parfois un peu trop de temps.

Les épisodes 2 et 3 sont donc assez décevants dans leur ensemble alors que les deux derniers sont bien plus efficaces, concentrés et c’est à ce moment là que l’on commence enfin à comprendre ce quoi il retourne réellement et l’on peut ainsi imaginer comme tout cela va bien pouvoir se terminer. La conclusion, bien que convenue n’est pas une mauvaise idée. Pour la petite info, Arte a acquis les droits de diffusion de la série en France.

Note : 6/10. En bref, si la déception est de mise au creux de la saison, la fin rattrape globalement le coche.