Chronique : Splendour

Publié le 13 novembre 2014 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Un seul en scène poignant et superbement interprété, voilà ce que propose actuellement le Théâtre de Paris dans la Salle Réjane avec la pièce Splendour de Géraldine Maillet.

La nuit du 29 novembre 1981, l’actrice Natalie Wood meurt noyée alors qu’elle passait le week-end sur un yacht avec son mari Robert Wagner et son amant Christopher Walken.

Alternant passages durant lesquels la comédienne se noie et a des visions, et moments de vie sur le pont du bateau, la pièce nous fait revivre les dernières heures de Natalie et de la Wood.

Comment ne pas avoir de compassion en voyant a quel point Natalie Wood était malheureuse dans son couple, avait eu une enfance difficile ou doutait parfois de son talent ne se voyant que comme une star, loin du mythe de Marylin ?

C’est une descente aux enfers faîtes de petites joies, de grandes douleurs, d’alcool, de beaucoup de sexe et de folie à laquelle vous allez assister.

Et pour incarner pendant 1h10 la star de La fureur de vivre ou de West Side Story, c’est Elsa Zylberstein qui est sur scène et qui se donne à cent pour cent pour nous transporter dans l’histoire et nous toucher.

La comédienne est tellement dans son rôle, qu’on a vu a quel point il lui a fallut quelques secondes pour en sortir au moment des applaudissements fournis et mérités.

Pour l’écriture de Géraldine Maillet, le talent d’Elsa Zylberstein et la mise en scène de Catherine Schaub, Splendour est à voir sans hésitation.

Splendour, Théâtre de Paris, Salle Réjane, du mardi au samedi à 19h, le dimanche à 17h.