Des fabricants de tee-shirts mis en examen pour "incitation au terrorisme", "contrefaçon, détournement de marque sans autorisation".
"Bosser tue", "J'accoste", y'en a que ça fait vraiment pas rire !
Même le président de la république se porte partie civile dans cette affaire qui concerne de nombreuses marques.
Ce n'est pas en Birmanie que ça se passe, mais en France. Plusieurs gérants de (petites) sociétés (les grosses ne sont pas inquiétées...) qui fabriquent des tee-shirts avec des logos parodiques ont vu débarquer les keufs qui sont venus saisir leur matos comme s'il s'agissait de drogue. "J'ai passé douze heures en garde à vue [en 2007] pour <> des dessins sur des tee-shirts" raconte ce gérant. "C'est du grand n'importe quoi".
Le procureur de la république au cerveau malade qui instruit cette affaire est en poste à Albertville.
Juridiquement, "incitation au terrorisme", "contrefaçon, détournement de marque sans autorisation", ça ne tient pas debout, surtout au pénal ! Le droit français autorise les parodies et détournements de logo, et il n'y a pas besoin d'autorisation.
C'est de la censure pure et simple. Il est à noter que le tee-shirt concernant Nicolas Sarkozy reprend la fameuse "tolérance zéro".
Ben voilà, on y est. La France est une dictature. Preuve : à Lyon, les flics ont confisqué les tracts et les journaux de militants de la LCR et de la CGT. Les récalcitrants ont été menottés et embarqués. On se souvient qu'au passage de la flamme olympique, les keufs ont fait de même avec les banderolles pro-Tibet. Un article du Contre-Journal de Libé recense les autres faits similaires et rappelle qu'aucune loi n'autorise de tels agissements policiers.