Scandaleuse Adela de Portia Da Costa

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique réalisée par Rose

:star: Scandaleuse Adela de Portia Da Costa

Nombre de pages : 336 pages
Éditeur : Harlequin
Date de sortie : 1er novembre 2014
Collection : Spicy
Langue : Français
ISBN-10 : 2280315076
ISBN-13 : 9782280315074
Prix Éditeur : 8,90 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Wilson Ruffington : ce seul nom suffit à éveiller la colère d’Adela. C’est sa faute si elle risque de perdre sa maison et ses biens – à cause d’un testament injuste et archaïque qui va la priver de son héritage légitime, au profit de ce cousin éloigné, premier héritier mâle dans l’ordre de la succession. Mais ce n’est pas tout : c’est aussi à cause de lui que sa vie a basculé, sept ans plus tôt, quand elle a eu la faiblesse de céder à ses avances, aveuglée par le désir fou qu’il suscitait en elle. Marquée corps et âme par cette relation coupable, Adela s’est juré de ne plus jamais laisser un homme décider à sa place, et elle entend bien rester maîtresse de son existence et… de ses plaisirs. Aussi ne peut-elle absolument pas envisager d’épouser Wilson, comme l’en supplie sa famille, même si c’est le seul moyen de récupérer son héritage. D’autant que, si elle l’épousait, il risquerait de découvrir son jardin secret, dont il a été sans le savoir l’initiateur. Ce qui est totalement hors de question…

Mon avis :

Une romance qui change et qui fait du bien !

1891. Adela (ou Della, pour les intimes, ce que Wilson va devenir très rapidement) Ruffington est une jeune fille qui n’a pas froid aux yeux (ni ailleurs). D’ailleurs elle est justement en train de crocheter la porte de la bibliothèque des Rayworth, chez qui elle se trouve pour une célébration quelconque. Et il se trouve que Wilson, son cousin, avec qui elle a joué à fricoti-fricota quand elle était petite (ou même plus grande), a très bien vu son petit manège, et l’observe depuis un renfoncement, dans le couloir. Dans sa robe de deuil, bien différente des midinettes en petite robe légère dans le jardin, elle lui donne des frissons. Et pourtant, ses défauts ressortent, son petit nez cassé, il y a quelques années, ou encore les cicatrices de la varicelle qui ont déposé leurs marques sur son visage délicat. Mais ces défauts font partie de son charme. Et il décide donc de la surprendre en entrant brusquement dans la bibliothèque. La jeune femme est en train de regarder les images d’un praxinoscope (non, rien de gynécologique là dedans, c’est juste un instrument donnant l’illusion du mouvement). S’en suit une joute verbale (et physique) entre les deux. Il faut dire qu’ils se connaissent depuis toujours, et que Wilson est connu pour faire étalage de sa vie privée régulièrement, notamment avec la belle Coraline (qui a fini par le plaquer pour un vieux riche).

Voici donc les deux cousins en train de s’écharper (et de s’échauffer aussi, il faut bien le dire). Il faut quand même préciser qu’Adela n’était pas du tout rentrée par effraction pour voler, mais pour trouver l’inspiration. En effet, depuis le décès de son père, survenu il y a peu, Adela, en tant qu’aînée de la famille, essaye d’arrondir ses fins de mois en vendant des dessins coquins à une revue. Et pour faire ces dessins, elle a besoin d’inspiration, non seulement « en vrai », en payant de jeunes hommes pour l’initier au plaisir et les dessiner, mais également en allant chercher dans les collections érotiques des particuliers, ce qu’elle a tenté de faire à Rayworth Court.

Mais Wilson est très vexé : lui qui avait initié sa cousine aux plaisirs de la chair il y a sept ans, il ne comprend pas qu’elle ne soit pas restée tranquillement dans son coin sans rien faire pendant tout ce temps. Ah ben oui, elle aurait du l’attendre, lui ! (Ah, les hommes…) Il va donc essayer de lui prouver qu’elle n’a pas besoin des autres hommes pour arriver à ses fins…

Un beau portrait de la libération de la femme au XIXe siècle

Portia Da Costa a fait un joli travail pour déterminer le rôle du plaisir de la femme dans la société de cette époque. Adela est une jeune femme bien dans sa tête et dans son corps, et qui aime se faire plaisir. C’est assez rafraîchissant d’avoir pour une fois une héroïne qui ne soit pas une oie blanche complètement naïve. Au contraire, elle joue de son « apprentissage » avec beaucoup de fraîcheur. Wilson est également assez attachant dans sa volonté virile de n’être que le seul et unique homme dans la vie de sa cousine.

L’auteur alterne entre les événements présents et des flash-back sept ans auparavant. On comprend ainsi au fur et à mesure les tensions entre les deux héros et les raisons de leur attirance/haine réciproque.

Conclusion

Même si on s’attend à la fin, ce titre n’en reste pas moins une très bonne romance un peu « spicy » comme l’indique la collection. On dépasse le cadre habituel « jeune fille naïve + bel homme expérimenté », et ça fait du bien !

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Chronique réalisée par Rose

:star: Scandaleuse Adela de Portia Da Costa

Nombre de pages : 336 pages
Éditeur : Harlequin
Date de sortie : 1er novembre 2014
Collection : Spicy
Langue : Français
ISBN-10 : 2280315076
ISBN-13 : 9782280315074
Prix Éditeur : 8,90 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Wilson Ruffington : ce seul nom suffit à éveiller la colère d’Adela. C’est sa faute si elle risque de perdre sa maison et ses biens – à cause d’un testament injuste et archaïque qui va la priver de son héritage légitime, au profit de ce cousin éloigné, premier héritier mâle dans l’ordre de la succession. Mais ce n’est pas tout : c’est aussi à cause de lui que sa vie a basculé, sept ans plus tôt, quand elle a eu la faiblesse de céder à ses avances, aveuglée par le désir fou qu’il suscitait en elle. Marquée corps et âme par cette relation coupable, Adela s’est juré de ne plus jamais laisser un homme décider à sa place, et elle entend bien rester maîtresse de son existence et… de ses plaisirs. Aussi ne peut-elle absolument pas envisager d’épouser Wilson, comme l’en supplie sa famille, même si c’est le seul moyen de récupérer son héritage. D’autant que, si elle l’épousait, il risquerait de découvrir son jardin secret, dont il a été sans le savoir l’initiateur. Ce qui est totalement hors de question…

Mon avis :

Une romance qui change et qui fait du bien !

1891. Adela (ou Della, pour les intimes, ce que Wilson va devenir très rapidement) Ruffington est une jeune fille qui n’a pas froid aux yeux (ni ailleurs). D’ailleurs elle est justement en train de crocheter la porte de la bibliothèque des Rayworth, chez qui elle se trouve pour une célébration quelconque. Et il se trouve que Wilson, son cousin, avec qui elle a joué à fricoti-fricota quand elle était petite (ou même plus grande), a très bien vu son petit manège, et l’observe depuis un renfoncement, dans le couloir. Dans sa robe de deuil, bien différente des midinettes en petite robe légère dans le jardin, elle lui donne des frissons. Et pourtant, ses défauts ressortent, son petit nez cassé, il y a quelques années, ou encore les cicatrices de la varicelle qui ont déposé leurs marques sur son visage délicat. Mais ces défauts font partie de son charme. Et il décide donc de la surprendre en entrant brusquement dans la bibliothèque. La jeune femme est en train de regarder les images d’un praxinoscope (non, rien de gynécologique là dedans, c’est juste un instrument donnant l’illusion du mouvement). S’en suit une joute verbale (et physique) entre les deux. Il faut dire qu’ils se connaissent depuis toujours, et que Wilson est connu pour faire étalage de sa vie privée régulièrement, notamment avec la belle Coraline (qui a fini par le plaquer pour un vieux riche).

Voici donc les deux cousins en train de s’écharper (et de s’échauffer aussi, il faut bien le dire). Il faut quand même préciser qu’Adela n’était pas du tout rentrée par effraction pour voler, mais pour trouver l’inspiration. En effet, depuis le décès de son père, survenu il y a peu, Adela, en tant qu’aînée de la famille, essaye d’arrondir ses fins de mois en vendant des dessins coquins à une revue. Et pour faire ces dessins, elle a besoin d’inspiration, non seulement « en vrai », en payant de jeunes hommes pour l’initier au plaisir et les dessiner, mais également en allant chercher dans les collections érotiques des particuliers, ce qu’elle a tenté de faire à Rayworth Court.

Mais Wilson est très vexé : lui qui avait initié sa cousine aux plaisirs de la chair il y a sept ans, il ne comprend pas qu’elle ne soit pas restée tranquillement dans son coin sans rien faire pendant tout ce temps. Ah ben oui, elle aurait du l’attendre, lui ! (Ah, les hommes…) Il va donc essayer de lui prouver qu’elle n’a pas besoin des autres hommes pour arriver à ses fins…

Un beau portrait de la libération de la femme au XIXe siècle

Portia Da Costa a fait un joli travail pour déterminer le rôle du plaisir de la femme dans la société de cette époque. Adela est une jeune femme bien dans sa tête et dans son corps, et qui aime se faire plaisir. C’est assez rafraîchissant d’avoir pour une fois une héroïne qui ne soit pas une oie blanche complètement naïve. Au contraire, elle joue de son « apprentissage » avec beaucoup de fraîcheur. Wilson est également assez attachant dans sa volonté virile de n’être que le seul et unique homme dans la vie de sa cousine.

L’auteur alterne entre les événements présents et des flash-back sept ans auparavant. On comprend ainsi au fur et à mesure les tensions entre les deux héros et les raisons de leur attirance/haine réciproque.

Conclusion