Peter Peter

Publié le 16 novembre 2014 par Misterblog

Photos du concert ICI

14 Novembre 2014, Poste A Galène.

Joli moment que ce premier passage du Montréalais Peter Peter à Marseille, dans un Poste à Galène correctement rempli.

Pas d’attente particulière pour ce concert, juste envie d’oublier la déception de l’annulation du concert de St Vincent prévu ce soir là à Nîmes.

Pas de première partie ce soir, le groupe démarre par le morceau titre de l’album qui les a fait connaître de ce coté ci de l’Atlantique, l’aérien et synthétique « Une version améliorée de la tristesse », une belle ouverture aux sonorités chillwave.

Introduction un peu trompeuse prélude à des morceaux plus classiquement pop, new wave et parfois bien rock.

Le public majoritairement féminin et d’age varié n’est pas venu par hasard, beaucoup connaissent et susurrent les paroles par cœur, d’autres dansent nonchalamment au premier rang quand elles n’interpellent pas directement le chanteur où le bassiste.

Chanteur qui n’hésite pas à descendre de scène et chanter dans la fosse, répétant à plusieurs reprises à quel point il se sent bien dans cette salle.

Le personnage colle bien avec sa musique, que l’on soit plus ou moins sensible à ses thèmes, impossible de nier une certaine sincérité qui tranchent avec la posture cynique de bien de ses contemporains.

On apprécie sa façon de faire sonner sans complexe (avec un accent charmant) le français dans une musique anglo saxonne, et définitivement eighties.

Guitares et batterie pleines de reverb’, saxophone au moins aussi envahissant que chez M83 et The Rapture.

Et des tubes qui rendent bien en live, « Carrousel », « MDMA » et « Reverbere » en tête.

Au rappel, après deux titres à la guitare acoustique le groupe se lâche pour un « Porte bonheur » abrasif à souhait, montrant une facette punk insoupçonnée.
Après des remerciements enthousiastes, rendez vous est donné pour le prochain album, peut être dans une plus grande salle qui sait, en espérant qu’ils conservent fraîcheur et inspiration.


Classé dans:live review