Ebola : l’attente

Publié le 20 novembre 2014 par Golem13 @Golem_13

Ebola c’est 14 000 cas recensés, un chiffre qui ne fait qu’augmenter…Et pendant ce temps-là, que fait-on? On attend… L’attente n’est pas une réponse acceptable face à la crise. Il est temps d’AGIR. Rendez-vous sur ONE.org/ebola #EndEbola

Dans la nouvelle vidéo de ONE, un panel impressionnant d’artistes internationaux se sont mobilisés, des chanteurs africains comme Fally Ipupa, Angélique Kidjo, Femi Kuti et Ice Prince ; le chanteur irlandais et cofondateur de ONE, Bono, des célébrités américaines et britanniques comme Akon, Ben Affleck, Connie Britton, Matt Damon, Will Ferrell, Morgan Freeman, Ellie Goulding, Danai Gurira et Thandie Newton ; l’acteur, réalisateur et producteur français, Vincent Cassel ; la star du football allemand Per Mertesacker, aux côtés des professionnels de santé libériens : Dr. J Soka Moses et Louise Gaye.

Le monde a échoué dans sa réponse initiale à la crise Ebola

Les dirigeants mondiaux ont mis trop de temps à réagir. Une attente qui a coûté la vie à des milliers de personnes. La vidéo, mettant en scène cette attente, dénonce ce monde qui est resté trop longtemps sans rien faire alors que chaque minute compte pour éradiquer Ebola en Afrique de l’Ouest et pour éviter que des crises de cette ampleur ne se reproduisent.

La vidéo se conclut par un appel à signature de la pétition de ONE qui demande aux dirigeants du monde de faire tout le nécessaire pour mettre fin à l’épidémie et pour renforcer les systèmes de santé dans les pays en développement. La crise Ebola concerne le monde entier et il faut que tous les acteurs joignent leurs efforts pour la combattre : Etats, organisations humanitaires, personnels de santé et entreprises. ONE s’assurera que les gouvernements prennent leur responsabilité et tiennent leurs engagements.

Pourquoi cette mobilisation ?

Ebola a dévasté les pays touchés. Elle a commencé à anéantir les récents progrès du Libéria, de la Sierra Leone et de la Guinée dans la lutte contre l’extrême pauvreté. Personne ne veut les voir faire machine arrière. Nous avons besoin que tous les Etats apportent les fonds, les ressources et l’expertise nécessaires pour contrôler cette épidémie.

Vincent Cassel, acteur, réalisateur et producteur de cinéma, français, souligne :

« On ne peut pas attendre les bras croisés quand une crise comme Ebola tue des milliers de personnes et met en péril tant d’autres vies à long terme.  Il est indispensable que tout le monde se mobilise dès maintenant pour stopper cette épidémie et permette aux pays touchés de s’en remettre le plus rapidement possible. »

Angélique Kidjo, auteur-compositeur et activiste originaire du Bénin, ajoute : 

« Quand vous n’avez pas suffisamment de médecins, d’infirmiers, de lits d’hôpital, c’est très difficile d’enrayer une épidémie de l’ampleur de celle d’Ebola. Nous avons besoin de tous nos amis à travers le monde, que chacun participent à sa manière, afin que les patients puissent être traités avec dignité et que nous puissions mettre fin à ce cauchemar. Nous devons aussi travailler tous ensemble pour reconstruire et renforcer les systèmes de santé en Afrique et ainsi éviter qu’une telle crise ne se reproduise. »

Fally Ipupa, chanteur congolais, déclare :

«Nous attendons que l’Union africaine agisse et montre la voie pour répondre de manière efficace à cette crise dévastatrice. Tous les pays africains peuvent en faire davantage en envoyant notamment les ressources nécessaires au personnel soignant travaillant dans les zones touchées. C’est une crise humanitaire qui doit non seulement retenir l’attention du continent africain mais aussi du monde entier. »

Un outil unique de suivi de l’aide

Dans le cadre de cette nouvelle campagne, ONE lance également un outil interactif de suivi des engagements dans la lutte contre Ebola. Ce dernier permet de visualiser les montants d’aide promis ainsi que ceux réellement déboursés par chaque pays. Il répertorie également le nombre de personnels de santé et les autres soutiens matériels qui ont été apportés aux pays touchés par Ebola.

L’outil de suivi des engagements dans la lutte contre Ebola de ONE révèle quatre informations clés :

  1. Il y a une différence notable entre l’argent promis et l’argent réellement décaissé sur le terrain.
  2. Aucun des principaux donateurs n’a défini de calendrier pour débourser son aide. Il est également difficile de savoir si cette aide est additionnelle ou s’il s’agit de fonds d’autres programmes qui ont été réaffectés à Ebola.
  3. Il est très difficile d’obtenir des données sur le personnel de santé – pourtant la partie la plus importante dans la réponse à Ebola. Il est aussi très compliqué de déterminer quels types de personnels de santé (épidémiologiste, urgentiste, infirmier) sont nécessaires, ont été engagés et ont été déjà envoyés sur le terrain.
  4. Nous ne pouvons évaluer l’aide apportée par les pays uniquement sur la base de l’aide financière ou humaine. Les pays comme les Etats-Unis répondent aussi à l’urgence avec des contributions matérielles comme des hôpitaux de campagne militaire, du personnel et de l’équipement. 

ONE.org/ebola