On étudie d'abord les territoires à proximité, Vaudreuil-Dorion ou les Basses Laurentides. Québec souhaitera Drummondville sur la Rive-Sud Ce sera plus éloigné encore au nord qui sera choisi: Mirabel.
On veut s'inspirer du tandem Orly/Charles-de-Gaulle en France et se partager le trafic aérien avec Dorval.
De plus, peu à peu, le poids économique de Montréal s'affaisse au profit de Toronto qui pour sa part, prend de plus en plus d'ampleur.
Le gouvernement fédéral est contraint d'octroyer de plus en plus de vols internationaux à l'Ontario.
On prévoyait recevoir 40 millions de passagers en l'an 2000 et passer d'une aérogare et de deux pistes à six aérogares et autant de pistes.
En 1992, le gouvernement canadien change le mandat de Transports Canada et se débarrasse de l'éléphant blanc en confiant la gestion de l'aéroport à Montréal. C'est Aéroports de Montréal (ADM) qui s'occupe aussi de la gestion, de l'exploitation et du développement des installations de Dorval, qui prend Mirabel en main pour un bail devant (originalement)se terminer en 2052.
En 1997, ADM annonce que tous les vols passagers seront dirigés vers Dorval (devenu avec une sombre ironie l'aéroport Pierre Eliot Trudeau) car la coordination devient un véritable cauchemar et les vols internationaux ne sont pas à la hauteur des attentes de 1969. Les attentes de...Pierre Eliot Trudeau...
Le dernier vol passagers a lieu le 31 octobre 2004, un vol d'Air Transat en direction de Paris.
Cependant, la crise économique de 2008 achève cette idée.
Mais ADM juge que l'aérogare est maintenant désuète et que son potentiel à des fins commerciales autres qu'aéroportuaires est quasi nul et économiquement injustifié.
On y démolit les premières installations mercredi dernier.
*On aurait pu craindre le pire avec un tel nom atroce...