Chris Rea 'The Last Open Road' - Lotto Arena - Antwerpen, le 23 novembre 2014

Publié le 23 novembre 2014 par Concerts-Review

Le billet de JPROCK :

Organisation: Live Nation 

En 2012 après son superbe concert au  Lotto Arena d'Anvers j’écrivais que Chris Rea était un miraculé.
En effet, opéré d’un cancer du pancréas, le guitariste légendaire à la voix chaude et sensuelle doit suivre un traitement à vie mais a repris du poil de la bête et c’est un réel bonheur de le voir à nouveau prendre du plaisir on stage et de nous le faire partager.
Et c’est dans cette même salle anversoise que l’homme dépose à nouveau ses valises ce 23 novembre 2014 avec un show qui ressemble fort à ce que l’on a vécu en mars 2012.
Quelques petits changements dans la setlist , mais au final un set bien équilibré et sans faute de goût.
Après une mise en bouche appelée Island Sky qui n’est autre que le band canadien de Jonathan Cann, Grace Hickey, Tori Martin en Graeme Zinck , Chris démarre le set avec « The Last Open Road » et d’emblée on se dit que la soirée va être bonne tant la voix de l’artiste originaire de Middlesbrough est toujours aussi impressionnante et son jeu de guitare flamboyant.
Entouré d’un band de musiciens cinq étoiles ( Island Sky + un bassiste ) Chris enchaîne avec « Long Gone « et « Where the blues comme from « , puis c’est « Josephine « qui fait frémir la foule et l 'excellent « Easy Rider » .
Le son est très bon et on se délecte des soli de slide guitar qui vous prennent aux tripes.
Il faut bien reconnaître que Chris Rea a cette facilité innée de vous transporter du blues le plus roots à la ballade sensuelle imparable, celle qui donne envie de se lover dans les bras de l’être qu’on aime. Et c’est sans nul doute ce qui rallie les puristes et le « grand public « ( je déteste cette appellation !) à sa noble cause.

On continue le trip avec « Julia » et « Looking for the Summer » avant un « Stony Road » magnifique.
Chris est peu bavard comme à son habitude, et préfère utiliser sa voix rocailleuse pour nous combler d’aise durant chacun de ses titres.
De temps à autre un sourire illumine sa face burinée, signe que l’homme a repris goût à la vie en n’ayant jamais perdu celui de la scène.

On continue le voyage musical en sa compagnie avec «Somewhere Between Highway 61 and 49 « et « Stainsby Girls » avant que sa guitare brûlante ne nous ouvre les portes de l’enfer avec « The Road to Hell « , manifestement le point d’orgue du show qui clôture de bien belle manière un set de 80 minutes sans aucun temps mort.

L’homme s’éclipse un court moment avant de revenir sous les bravos pour une version chaloupée et parfois reggae de « On the Beach » pendant laquelle il présente et remercie ses musiciens et ses deux choriste féminines.
Et c’est avec une version survitaminée et irrésistible de « Let’s Dance » qu’il termine un show sans surprises mais qui a manifestement comblé le fidèle public qui s’est déplacé ce soir pour l’applaudir.
Dans la salle les lumières restent éteintes et sur l’écran géant ce sont les images du film La Passione dont il a écrit la B.O. et la voix de Chris chantant « When the Grey Sky Turn to Blue « qui nous accompagnent quelques longues minutes en guise d’ au revoir avant que chacun ne quitte la métropole anversoise.
Chris Rea is « still alive and well « et je l’espère encore pour bien longtemps…
Merci l’artiste !

Texte et photos : Jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK.


Setlist :
The Last Open Road
Long Gone
Where the Blues Come From
Josephine
Easy Rider
'Til the Morning Sun Shines on My Love and Me
Julia
Looking for the Summer
Stony Road
Come So Far, Yet Still So Far to Go
Somewhere Between Highway 61 & 49
Stainsby Girls
The Road To Hell
Encore:
On the Beach
Let's Dance