Bridget Jones : Folle de lui de Helen Fielding

Par Karine Simon @karine59630

Le 26 novembre 2014

Synopsis :

Veuve, 51 ans, mère de deux enfants en bas âge, mais toujours en quête de l’homme idéal : Bridget is back ! Elle n’est plus obsédée par ses kilos, plutôt par les réseaux sociaux, le nombre d’amis qu’elle a sur Facebook (ce qui ne peut que mal se passer, vu son niveau en informatique) et ses enfants qui la font tourner en bourrique. Le grand Mark Darcy – avec qui elle a vécu le bonheur conjugal pendant dix ans – est mort dans un accident, et après une longue période de deuil, Bridget se transforme en cougar dans les bras d’un trentenaire sexy (et quelque peu immature).
Mais pour combien de temps ? Car elle a bien entendu toujours le don de se mettre dans des situations impossibles.

Les premières lignes :

Jeudi 18 avril 2013

14:30. Talitha vient d’appeler, avec cette voix pressante qu’elle a toujours, style ça-reste-entre-nous-mais-ce-que-je-t’annonce-c’est-du-lourd. »Ma chérie, je voulais juste te dire que je fête mes soixante le 24 mai. Je ne DIS pas que ce sont mes soixante, bien évidemment. Je ne tiens pas à ce que ça se sache, et je n’invite pas tout le monde. Mais surtout, tu réserves la date. »

Mon avis :

Ah, Bridget Jones ! Qu’est ce que j’ai pu rire avec le premier tome, un peu moins avec le second, mais aussi avec les films ! C’est tout un personnage ! J’avais donc hâte de lire ce troisième opus après tout ce temps, même si j’avais été un peu refroidie par des avis assez mitigés sur la toile !

Alors qu’en ai-je pensé ?

Le début est lent à se mettre en place, on découvre une Bridget cinquantenaire mais jeune maman solo, en effet elle est veuve depuis cinq ans. On ne sait pas ce qui est arrivé à Marc, du moins pas tout de suite. Bridget est une maman désemparée, de deux jeunes enfants, Mabel qui est encore à la maternelle, elle était encore bébé quand son père est mort et Billy en CE1. Elle est légèrement dépressive, et à du mal à gérer sa vie sans Marc. Elle surnage et ne vit que pour ses enfants, tant bien que mal. Elle est toujours entourée de ses ami(e)s un peu « fous », bref, la même bande joyeuse de personnages hauts en couleur. Même Daniel Cleaver est présent !

Il ne manque que Marc Darcy, le personnage tant aimé. Alors pourquoi l’avoir fait disparaître ? Franchement, je n’en veux pas à Helen Fielding, même si j’ai eu du mal à me faire à l’idée, mais je la comprends un peu. J’avais d’ailleurs trouvé le second tome un peu en dessous du premier, car Bridget avec Marc, l’histoire était bouclée, il n’y avait pas matière à écrire un roman, (du moins c’est mon avis). Elle aurait pu les faire divorcer, peut-être, mais je pense que les lecteurs l’auraient peut-être encore moins bien vécu, car Marc et Bridget c’était un peu devenu un couple mythique. Il ne restait qu’une solution pour relancer l’histoire, adieu Marc !

J’ai eu un peu de mal à me remettre dans le bain, à reprendre pied avec l’écriture un peu décousue du bouquin. Puis une fois passée la première cinquantaine de pages, c’est parti ! J’étais dans l’histoire, et c’est allé crescendo, je me suis de nouveau attachée à Bridget, ce personnage tant maladroit, catastrophique, mais tellement touchant par certains côtés.

Alors oui, vous l’avez certainement lu un peu partout, Bridget est devenue une Cougar, mais bon, ce n’est pas non plus une dévoreuse d’homme. Tout cela va se faire naturellement, et Bridget qui a besoin d’aimer et se sent très seule, va tomber sincèrement amoureuse de son « Toyboy ». Tout commencera par la découverte de Twitter, et de la recherche de Followers. Bridget est dans la place, elle a envie de reprendre sa vie en main, et tout cela passe par la découverte des réseaux sociaux. Après quelques tweets très drôles échangés avec un certain @Roxster, une belle histoire naîtra. Je n’y ai rien trouvé de choquant, pourtant au début j’ai eu peur, car vingt et un ans d’écart ce n’est pas rien. Mais ils étaient sincères tous les deux, vraiment. Malheureusement, cette différence d’âge ne sera pas facile à surmonter, je ne vous en dit pas plus.

Voilà pour le fond, maintenant concernant la forme, j’ai trouvé l’écriture d’Helen Fielding pétillante et plaisante. Le rythme monte crescendo, et l’ensemble est assez addictif. Il y a énormément de situations cocasses, comme dans les autres tomes, le tout assaisonné à la sauce 21ème siècle, car il faut bien vivre avec son époque.

Ce roman m’a vraiment fait rire, et en même temps, j’ai vraiment été touchée par le personnage de Bridget (oui, j’ai même eu la larme à l’œil dans les dernières pages). Je ne regrette absolument pas de l’avoir lu, et je le trouve vraiment très réussi.

Donc, OUI ! J’ai aimé !

Ce roman est disponible aux Editions Albin Michel depuis le 1er octobre 2014.

Cette lecture entre dans le challenge 1% de la Rentrée Littéraire 2014

4% 26/30