Où le Sushi retrouve Indy

Publié le 26 mai 2008 par Sushidepressif

Parfois, le Sushi colle à l’actualité. Parfois. Comme par exemple quand le Sel de sa vie lui demande s’il aimait Indiana Jones quand il était petit. Le Sushi le regarda avec de grands yeux et lui répondit qu’Indiana Jones, c’était sa jeunesse. Le Sel de sa vie lui dit alors de se préparer psychologiquement, dimanche, ils iraient voir Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal au cinéma. Le Sushi se demanda pourquoi un dimanche, pourquoi une préparation psychologique, pourquoi lui. Le Sel de sa vie lui répondit que pour la semaine de sortie, le dimanche serait parfait, que ce serait dimanche matin aux aurores, et pour le sortir un peu. A croire que le Sushi commençait à sentir le renfermé.

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Vers 8h du matin, le réveil sonna. Après une nuit passée à grincer consciencieusement des dents, le Sushi trouva le réveil bien brutal. Le Sel de sa vie sembla penser que c’était un juste retour des choses.

Sur le trajet vers le cinéma, le Sushi choisit la place la plus agréable: dans le wagon d’un prophète. Devant l’air effaré du Sel de sa vie, le Sushi lui chuchota qu’ils avaient la messe en bonus, sans même avoir à se déplacer. Une sorte de MOD (messe on demand). Il fut néanmoins très difficile au Sushi de garder son calme et son sérieux quand le prophète fut repris à deux fois par une vieille dame, qui ne permettait aucune liberté avec la vie et l’œuvre du Christ. Il se mordit l’intérieur des joues et ferma les yeux. La fin de la messe ferroviaire fut ponctuée de quelques alléluia (voisine de droite du Sushi) puis le prophète repartit prêcher la bonne parole et ordonner de se convertir au christianisme, l’unique vérité. La prophète avait oublié la notion de tolérance.

Arrivés à destination, le Sushi se dit que finalement, se lever tôt un dimanche avait du bon: il ne paya sa place que 5€90. Ce qui est nettement appréciable. Et la salle n’était pas bondée.

Le film en lui-même ravit le Sushi, qui replongea en enfance. Il avait commencé à entendre des critiques peu élogieuses, mais il fut satisfait. Certes, l’histoire est prévisible. Certes, elle est à quelques moments capillotractée. Mais c’est de l’Indiana Jones, fidèle à lui-même. Le Sushi retomba en enfance, condition indispensable pour apprécier. Il trembla, il bondit (saviez-vous que les péruviens ont une technique d’attaque très proche du kung fu? dans un cimetière la nuit, ça fait peur), il rit… Il apprécia les références aux autres films (le retour de Marion, une rapide vue de l’Arche d’Alliance, la traditionnelle scène de serpent…) Et se dit qu’Harrison Ford n’avait pas si mal vieilli. Son seul regret fut l’absence de Sean Connery.

Le Sushi se pose néanmoins une question existencielle: Comment peut-on s’appeler Shia LaBeouf et bien le vivre?

Bonus: Un clic pour la gloire: