Si, à cette période de l’année, le jeu de sport qui fait fureur dans notre cher pays, c’est Fifa, pour ma part, je suis plus intéressé par le basket que par le foot. Et vu que j’ai enfin pu passer à la next-gen récemment avec l’acquisition d’une PS4, j’ai décidé de craquer sur NBA 2k15. J’ai toujours eu un petit faible pour les NBA 2K, même si ces jeux ont toujours réclamé un degré d’exigence qui pourrait en rebuter certains. En effet, j’ai dû commencer à jouer aux NBA 2K à partir du 2K2 que j’avais sur Dreamcast, et pourtant, on est au 2K15, et je joue toujours aussi mal, mais je m’éclate quand même dessus. (c’est mon côté maso, ça…)
Voilà donc que le cru 2015 est arrivé, et, je ne pourrais pas faire la comparaison avec le 2K14 car je ne l’avais pas fait, le dernier que j’avais fait était le 2k13.
Comme tout bons jeux de basket, on aura le mode exhibition, mais aussi le mode ligue, qui permet de faire des championnats ou encore une saison complète avec son équipe favorite. On trouve aussi le mode bitume qui est un mode street ou on pourra choisir chaque joueur de son équipe (en gros, si vous voulez vous faire une grosse équipe de bourrins, c’est possible !), on notera aussi le mode My Team qui est un peu l’équivalent du mode Ultimate Team que l’on trouve dans Fifa. Mais ce qui fait le plus d’intérêt au jeu, c’est clairement le mode Carrière.
En effet, vous commencerez en créant votre personnage (vous pourrez même mettre votre visage si vous avez une caméra sur votre PS4, ou kinect sur Xbox one.). Après ceci, le jeu nous proposera une véritable histoire pour notre personnage, ça commence sur notre joueur qui hurle devant sa télé car il n’est toujours pas drafté. Ce sera donc à vous de faire vos preuves pour pouvoir évoluer dans votre carrière. Ce mode carrière était déjà présent dans les précédents, la différence, c’est que ce n’était pas scénarisé comme ici. Dans les anciens modes carrière, je dois avouer que je n’y jouais presque jamais, le jeu était tellement exigeant dans ce mode-là, que je n’en profitais pas, je faisais quelques matchs et j’arrêtais après, car ça m’agaçait. Je faisais sans arrêt des notes médiocre et ça me faisait lâcher l’affaire. Heureusement, le mode carrière de ce nouveau volet est plus accessible, car on peut régler la difficulté selon son niveau. Et une fois qu’on est dans ce mode, on n’en décroche plus !
Si vous n’avez jamais touché un NBA 2K de votre vie, sachez qu’en mode carrière, on ne dirige que notre personnage créé, et vous serez noté en fonction de vos actions lors du match. Un système pas très évident au début, mais qui incite à jouer correctement, comme dans un véritable match. Le système de notation marche comme les notations US, à savoir avec les lettres, on peut avoir un D- dans le pire des cas, et la meilleure note lors d’un match est un A+. Ce système de notation marche en affichant une jauge à côté, faite une mauvaise action, comme une faute, une mauvaise passe ou encore en perdant le ballon et votre jauge descendra, faisant baissé votre note. Par contre, si vous enchainer les passes décisives, les paniers ou les interceptions, votre note augmentera. L’autre atout qui permettra de faire au maximum pour réussir, c’est la réaction du coach. En effet, si vous enchainez les bourdes, il n’hésitera pas à vous engueuler, tout comme il vous félicitera si vous faites un match d’anthologie.
On retrouvera, entre deux-matchs, des cinématiques permettant de gérer l’attitude de votre personnage. En effet, on aura des conférences, ou même des interactions avec ses coéquipiers. On aura, de temps en temps, le choix entre deux réponses, soit une réponse plutôt humble, ou encore une autre qui vous fera passer pour un personnage arrogant. On n’est pas dans un choix de réponse à la Mass effect, mais c’est tout de même sympa.
Ce mode carrière nous montrera une rivalité avec Kevin Durant (le basketteur qui orne la jaquette de cette année). Ce sera à nous de faire grimper notre joueur, si on arrive à en faire en star, après, il sera plus simple d’être réclamé par d’autre équipe, ou de demander soi-même des transferts via des entretiens. Après, libre à vous de choisir vers quelle équipe vous tourner.
Parlons aussi du mode en ligne, si on pourra faire un simple match contre un autre joueur, l’intérêt vient surtout du mode Mon Parc, qui permet de se balader dans un parc avec son joueur pour affronter d’autres joueurs, ça peut aller du 1 contre 1 au traditionnel 5 contre 5. Chacun dirigeant son joueur, et on a le droit au même système de notation que dans le mode Carrière, nous permettant de débloquer des pièces pour pouvoir faire évoluer son joueur, que ce soit le physique (tatouages, vêtements, etc) ou les particularités techniques (le faire évoluer en défense, en attaque, etc), cette personnalisation est aussi valable dans le mode carrière.
Graphiquement, on sent la next-gen, c’est absolument somptueux. Si quelque joueurs un peu moins connus sont un peu moins réussi, certains sont vraiment leurs reproductions exactes et les joueurs ont les mêmes réactions et gestes qu’ont les véritables joueurs. Voir les gouttes de sueur couler sur les joueurs est absolument bluffant.
En conclusion, ce NBA 2K15 est une véritable tuerie, graphiquement sublime, et disposant d’une durée de vie faramineuse, aussi bien en multi qu’en solo, si vous êtes fan de basket, je vous conseille de vous ruer dessus !