Cine : Master of the universe (confessions d'un banquier)

Par Plumesolidaire

Extrait du film

♥♥♥♥♥ pire que top (trop rare)

♥ bof

♥♥ ah ouais quand même (bien)

♥♥♥ top (très bien)

♥♥♥♥♥ pire que top (trop rare)

♥♥♥♥♥♥ des comme ça y en a qu'un par siècle

- - - - - 

Ce documentaire n'est diffusé que dans trois salles en France : à Paris, Toulouse et Montpellier.

C'est L'Espace Saint MIchel qui s'est décidé à le diffuser à Paris.

L'interview est datée de juin dernier.

En écoutant la fin de cet extrait on comprend pourquoi la France ne peut pas connaître le même traitement que la Grèce :

"Si la France coule, le montant de la dette sera tel que ni la BCE, ni personne ne pourra la supporter; c'est impossible. Il faudra trouver une issue, si non ça nous explosera à la figure. Il y aura une crise financière ou sociopolitique, mais je ne crois pas une seconde que ça finira bien."

Depuis l'UE exerce des pressions de plus en plus fortes pour que l'Etat français réduise sa dette. Mais très peu de français semblent réaliser l’importance démesurée de l'enjeu, et des conséquences possibles.

La France, la Belgique et l'Italie devront déposer une nouvelle copie de leur projet de réductions de leurs dépenses budgétaires en mars 2015.

Qui sortira vainqueur de ce jeu du chat et de la souris : les banques et l'Union Européenne, ou les peuples et les états ?

Qui nous dira l'identité des personnes qui décident de lancer les attaques contre les Etats et les intérêts des peuples ?

Qui est en mesure de traduire ces prédateurs devant les tribunaux ?

Qui remettra la banque debout pour qu'elle finance le développement des entreprises et des infrastructures, au lieu de rémunérer ses actionnaires ?

Plume Solidaire

- - - - - 

 

- - - - - 

 

Critique de Télérama lors de la sortie en salle le 26 novembre 2014

Il fut un temps où Rainer Voss brassait des milliards, gagnait et dépensait sans compter. Et puis, un jour, ce banquier d'investissement qui se voyait comme un des maîtres du monde a vieilli et s'est fait licencier. Le documentariste Marc Bauder a recueilli sa parole. Un long monologue, qui tient à la fois de la démonstration à charge et de la confession intime... La mise en scène est ultra minimaliste : des locaux désaffectés du quartier d'affaires de Francfort, où l'homme est filmé seul dans une salle des marchés vide, un bureau directorial nu, une salle de réunion immense. On est peu à peu captivé par le récit de Rainer Voss, cette incursion dans un univers parallèle dont on finit par percevoir la logique et la folie. Master of the universe (diffusé sur Arte en juin dernier) apparaît, au fond, comme la version documentaire et policée du Loup de Wall Street de Martin Scorsese. Il raconte autrement, mais avec presque autant de force qu'Inside Job, le film-enquête de Charles Ferguson, la fuite en avant généralisée des grands banquiers d'affaires, leur sentiment de puissance absolue, leur déconnexion du monde réel. Une histoire d'autant plus accablante que Voss n'est pas un repenti. S'il analyse parfaitement pourquoi les choses ont mal tourné, il refuse de s'interroger sur sa responsabilité. Et recommencerait sans doute demain si on lui en offrait l'occasion. — Olivier Milot

Extrait du film

♥♥♥♥♥ pire que top (trop rare)

♥ bof

♥♥ ah ouais quand même (bien)

♥♥♥ top (très bien)

♥♥♥♥♥ pire que top (trop rare)

♥♥♥♥♥♥ des comme ça y en a qu'un par siècle

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Ce documentaire n'est diffusé que dans trois salles en France : à Paris, Toulouse et Montpellier.

C'est L'Espace Saint MIchel qui s'est décidé à le diffuser à Paris.

L'interview est datée de juin dernier.

En écoutant la fin de cet extrait on comprend pourquoi la France ne peut pas connaître le même traitement que la Grèce :

"Si la France coule, le montant de la dette sera tel que ni la BCE, ni personne ne pourra la supporter; c'est impossible. Il faudra trouver une issue, si non ça nous explosera à la figure. Il y aura une crise financière ou sociopolitique, mais je ne crois pas une seconde que ça finira bien."

Depuis l'UE exerce des pressions de plus en plus fortes pour que l'Etat français réduise sa dette. Mais très peu de français semblent réaliser l’importance démesurée de l'enjeu, et des conséquences possibles.

La France, la Belgique et l'Italie devront déposer une nouvelle copie de leur projet de réductions de leurs dépenses budgétaires en mars 2015.

Qui sortira vainqueur de ce jeu du chat et de la souris : les banques et l'Union Européenne, ou les peuples et les états ?

Qui nous dira l'identité des personnes qui décident de lancer les attaques contre les Etats et les intérêts des peuples ?

Qui est en mesure de traduire ces prédateurs devant les tribunaux ?

Qui remettra la banque debout pour qu'elle finance le développement des entreprises et des infrastructures, au lieu de rémunérer ses actionnaires ?

Plume Solidaire

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Critique de Télérama lors de la sortie en salle le 26 novembre 2014

Il fut un temps où Rainer Voss brassait des milliards, gagnait et dépensait sans compter. Et puis, un jour, ce banquier d'investissement qui se voyait comme un des maîtres du monde a vieilli et s'est fait licencier. Le documentariste Marc Bauder a recueilli sa parole. Un long monologue, qui tient à la fois de la démonstration à charge et de la confession intime... La mise en scène est ultra minimaliste : des locaux désaffectés du quartier d'affaires de Francfort, où l'homme est filmé seul dans une salle des marchés vide, un bureau directorial nu, une salle de réunion immense. On est peu à peu captivé par le récit de Rainer Voss, cette incursion dans un univers parallèle dont on finit par percevoir la logique et la folie. Master of the universe (diffusé sur Arte en juin dernier) apparaît, au fond, comme la version documentaire et policée du Loup de Wall Street de Martin Scorsese. Il raconte autrement, mais avec presque autant de force qu'Inside Job, le film-enquête de Charles Ferguson, la fuite en avant généralisée des grands banquiers d'affaires, leur sentiment de puissance absolue, leur déconnexion du monde réel. Une histoire d'autant plus accablante que Voss n'est pas un repenti. S'il analyse parfaitement pourquoi les choses ont mal tourné, il refuse de s'interroger sur sa responsabilité. Et recommencerait sans doute demain si on lui en offrait l'occasion. — Olivier Milot