Critiques Séries : Girlfriends’ Guide to Divorce. Saison 1. Pilot.

Publié le 04 décembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Girlfriends’ Guide to Divorce // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Girlfriends’ Guide to Divorce est la première série de Bravo, chaîne à laquelle on doit tout un tas de télé-réalité comme The Real Housewives et ses spin off ou encore Top Chef. Créée par Marti Noxon (Buffy contre les Vampires, Un-Real, Numéro Quatre) cette série s’avère être plus intéressante à l’intérieur que ne le laissait penser l’enrobage. Disons que dès le début du premier épisode, rien que l’esthétique de la série m’a donné envie de fuir. Puis je me suis laissé emporter par l’histoire d’Abby McCarthy, cette femme qui tente de vivre une nouvelle vie après son divorce. La façon dont l’histoire de ce personnage est racontée est tout de même sacrément foutraque. En tout cas ce premier épisode est assez confus par moment ce qui donne bien rapidement l’impression qu’il n’y a plus grand chose à faire ou à voir. Inspirée de la série de livres de Vicki Iovine, ce premier épisode parvient surtout à capturer une certaine essence de l’histoire qu’elle veut nous raconter et le personnage d’Abby, incarné par Lisa Edelstein, est finalement tout de suite intéressant. Il n’y a pas besoin d’en faire des caisses pour que l’on ait envie de voir où est ce qu’elle va nous emmener.

Lorsque son divorce est prononcé, une quarantenaire prend conseil auprès de ses amies célibataires, et non celles qui sont mariées, pour démarrer sa nouvelle vie...

On nous montre aussi la façon dont son mariage s’est décomposé et je dois avouer que de ce point de vue là c’est une vraie petite réussite. Je ne m’attendais pas du tout à ce que la relation entre Abby et Jake soit finalement si touchante voire même si intense. Ils ne s’aiment plus, Jake n’a plus fait de geste câlin envers sa femme depuis cinq ans et dès qu’elle choisie de faire de nouvelles rencontres, on vient tout de suite le lui reprocher. Sauf que Abby tient aussi à son mariage, cette forme de confort. Elle ne veut pas des avocats, de la séparation des biens, etc. Au fond elle est plutôt là dans l’optique de dire à Jake qu’ils restent mariés, pour la convenance et puis qu’ils font ce qu’ils veulent de leur côté. Je suis certain que des couples font ça, simplement car divorcer demande une certaine logistique. Mais le divorce de notre héroïne est quelque chose qui se prépare et qui promet clairement d’être un passage intéressant de Girlfriends’ Guide to Divorce. Marti Noxon, dans ce premier script, tente donc de nous donner l’impression que le monde n’est pas étriqué. On a donc tout un tas de choses, un éventail d’intrigues diverses et variées.

Mais toutes sont plutôt réussies dans leur ensemble ce qui ne gâche en rien le plaisir que l’on peut prendre. Ce que je me demande cependant c’est comment cela va réellement évoluer par la suite car ce premier épisode a beau être plutôt sympathique, la suite peut être encore plus foutraque et donc être complètement ratée. Ce serait tout de même dommage puisque j’ai envie d’avoir une certaine confiance en cette série. Paul Adelstein (récemment revenu dans Scandal) fait un très bon Jake. Ce n’est pas un mari parfait et c’est justement l’incarnation parfaite du père de famille qui ne couche plus avec sa femme alors que cette dernière, désirable comme tout mais pas trop non plus, est en train de fulminer et de devenir une vraie baraque à frite. Il y a des clichés dans ce premier épisode, la série ne pouvait pas y échapper mais justement, Girlfriends’ Guide to Divorce tente de faire des choses et c’est quelque chose que j’aime bien. Sans compter sur le casting de secondaires entre Beau Garrett et Janeane Garofalo, il y a de très bonnes idées avec des thématiques toutes plus sympathiques les uns que les autres. Je ne pouvais donc pas demander mieux de la part de la série.

Note : 7/10. En bref, un solide pilote malgré son côté foutraque. Hâte de voir la suite.