Un petit hommage aux marins-pêcheurs…
À regarder les bateaux de pêche au port, prêts à repartir, les antennes pointées vers le ciel, l’étrave attirée vers la mer, on sent le large, on perçoit la courbure du globe, la surface de la mer, on ressent le temps qu’il faut pour atteindre les lieux de pêche, et surtout pour en revenir, on voit les dauphins qui jouent autour, on devine les thons qui courent, on imagine la houle incessante, on n’ose imaginer la tempête.
Du haut du quai, on plonge dans l’intimité des travailleurs, observant du dessus ce lieu de travail qui est aussi lieu de vie ; on découvre des cabanes flottantes où la vie est précaire, qu’elles soient de bois qui semble toujours humide ou de tôles offertes à la corrosion de l’eau de mer.
En haut du quai, touriste en short, appareil photo en bandoulière, on se sent un peu voyeur… On ressent de l’envie, du respect, on ressent la douleur aussi, et la peur. On s’offre l’ivresse de l’aventure maritime sans en vivre le danger.
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Ci-dessus, le chalutier Ksora à quai à Douarnenez.
Bateaux de pêche côtière à Locquémeau.
Le chalutier Alf à quai au Guivinec.
Cap Coz et Bérénice, deux chalutiers en bois, à quai au Guilvinec.