Cassio Tome 1, le premier assasin de Desberg et Reculé

Par Emeralda @emeralda26000

Le livre : 
Cassio tome 1, Le premier assasin de Stephen Desberg et Henri Reculé aux éditions Lombard, 48 pages, 12 € 00.
Existe en format numérique et consultable sur Youscribe (abonnement). 
Pourquoi cette lecture : 
J'aime la BD, vous le savez depuis longtemps. Je recherche toujours de nouveaux titres, sujets, sagas comme si j'avais peur d'être en manque un jour, mais aussi par simple goût et curiosité (la bonne). 
Le pitch : 
145 après J.-C. Lucius Aurelius Cassio, un des hommes les plus riches et les plus influents de Rome, est victime d'une conjuration. Au coeur de sa propre demeure, quatre assassins masqués le frappent de leur poignard. Près de deux mille ans plus tard, l'enquête commence. L'archéologue Ornella Grazzi découvre des parchemins de la main de Cassio. Elle cherche, page après page, à dévoiler les visages des quatre meurtriers. 
Et bientôt, une figure étrange, puissante, surgit lentement du passé. Cassio. Sa mort. Et sa vengeance.
Ce que j'en pense : 
Passé et présent vont se mêler. J'aime assez le fait de naviguer ainsi, un peu comme si nous avions une machine à voyager dans le temps. Et puis les fouilles, l'archéologie, ça me parle même si je n'en n'est pas fait vraiment sous cette forme. Mes études d'Histoire m'ont fait faire maintes recherches... Et c'est ce qu'a fait la belle Ornella Grazzi avant d'aller sur le terrain. Après, c'est un peu plus folklorique. On ne traduit que rarement aussi précisément des rouleaux de papyrus comme cela au moment de leur découverte. Tout comme on ne manipule pas ces derniers ou tout autre objets trouvés aussi abruptement (même si un peu plus loin, on retrouve des méthodes plus conventionnelles). Mais il faut bien qu'on avance dans l'intrigue. 
Après on retrouve certaines vérités de l'époque : la vie des esclaves n'est rien, la violence et le raffinement de cette civilisation dont nous avons beaucoup hérité. 
La décadence n'est plus si lointaine non plus. La corruption, les complots, les jeux de pouvoir... Tout y est. 
Le graphisme est pas mal, en tout cas, parfaitement acceptable pour ma part. J'ai noté que le personnage d'Ornella Grazzi ressemblait fort à Pocahontas (version Disney). Simple hasard je pense, mais cela m'a fait sourire. 
Belles couleurs et scénario intéressant. 
C'est avec plaisir que je lirai la suite de ce premier tome. 
Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20